• Campagne présidentielle : Laurent Joffrin pulvérise la critique des médias

    http://www.acrimed.org/article3823.html

    Notre auto-entrepreneur en édredons qui servent à étouffer les critiques dérangeantes est parvenu à en relever quelques-unes. Par exemple celle-ci, pourtant disqualifiée d’emblée par sa présentation : « Quant aux "petits candidats", il est entendu qu’ils sont méprisés par les grands organes d’information. » Mais plutôt que de répondre, Laurent Joffrin dégaine, non ses édredons, mais ses pistolets à bouchon. Ainsi, « Jean-Luc Mélenchon disposait de l’appui d’organes moins puissants, mais distribués partout, comme "l’Humanité" ou "Politis". » « Moins puissants » que Le Nouvel Observateur qui a mené – c’est son droit – campagne contre lui, veut-il dire. Mais aussi moins puissants que… les nettement plus puissants qui prétendent à une relative impartialité. Pas grave, nous expliquait déjà Laurent Joffrin dans son court traité de psychiatrie, puisque « Tout citoyen peut créer un journal », même s’il existe des « citoyens » d’un genre un peu particulier : « Les citoyens fortunés sont des citoyens comme les autres. Mais ils ont plus de moyens… » (Médias

    paranoïa, p.78-79). Perdriel et Bouygues, pour ne citer qu’eux, rougissent encore d’une telle reconnaissance.❞