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Lors des canicules de 2003 et 2006, des dizaines de morts sont ainsi délaissés. « On se retrouve avec des personnes qui n’ont plus d’aides, qu’on ne peut pas enterrer, se désole Huguette Boissonnat, du mouvement ATD Quart Monde. On ne va plus chercher son mort, car sinon on doit payer son enterrement. » Les morts « oubliés » ont été conservées dans des hôpitaux ou des chambres froides. À l’époque, ni la Sécurité sociale, ni la CMU (Couverture maladie universelle) qui vient d’être instaurée, ne couvre les frais d’obsèques pour les plus pauvres. « On a dû monter au créneau pour changer la loi et forcer les communes à reprendre leur rôle d’enterrement des indigents », rappelle cette militante.