Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Selon une logique expérimentée quotidiennement depuis 2011 :
    – des tribunes d’intellectuels et de chercheurs vont réclamer et justifier l’armement des « rebelles » palestiniens, qui protègent les manifestations des civils qui se faisaient, jusque là, tirer comme des lapins ;
    – des pays amis de la Palestine vont expédier des tonnes d’armes aux « rebelles » palestiniens ;
    – face à ceux qui s’inquiéteraient de la militarisation des manifestations civiles, on expliquera bruyamment que (a) ça va bien se passer, le régime de Netanyahu va s’effondrer d’ici quelques semaines, (b) de toute façon on est dans notre bon droit, si on en arrive là c’est à cause de la répression ;
    – on passera son temps à réclamer (et à promettre) des zones d’exclusion aériennes en territoire israélien, pour permettre aux civils palestiniens de trouver un refuge…

    Je vais donc me répéter : si l’on pense que la lutte armée n’est pas (n’est plus) une option pour les Palestiniens face à la répression israélienne (en tout cas, pas une option que quiconque oserait défendre publiquement en France), si l’on pense que la lutte armée n’est pas une chose à encourager en Égypte face à la répression par le régime Sissi, pourquoi est-ce qu’on a à ce point agoni d’injures ceux qui pensaient que la militarisation en Syrie serait une catastrophe ?