Tradfem

La collective TRADFEM est née en 2013 autour de plusieurs projets de traductions, en particulier le texte d’Andrea Dworkin « Je veux une trêve de 24 heures durant laquelle il n’y aura pas de viol ». Ce texte a été travaillé par un petit groupe de gens qui ont alors souhaité prolonger cette collaboration. Celle-ci s’est ensuite étendue avec l’arrivée de nouvelles personnes. Aujourd’hui (2016), la collective rassemble une dizaine de membres, qui ne sont pas nécessairement des professionnel.le.s de la traduction et qui s’y investissent selon leurs possibilités respectives. TRADFEM est mixte avec des personnes vivant en France, au Québec, en Espagne et en Allemagne.

  • #Olivia_Broustra : Le nombrilisme trans – pourquoi des allié-e-s deviennent des TERFS
    https://tradfem.wordpress.com/2018/06/05/olivia-broustra-le-nombrilisme-trans-pourquoi-des-allie-e-s-devie

    Bien joué.

    Vous avez amené un transfemme à être considéré comme suffisamment femme pour être admis dans une prison pour femmes. Vous avez mis un violeur dans une prison de femmes, et vous avez rendu ça acceptable. Vous avez laissé des femmes se faire harceler par un violeur jusqu’à… Vous avez rendu ça acceptable. Parce que la validation de la personne trans comptait plus.

    Bien joué.

    Vous avez fait expulser deux femmes d’un refuge pour femmes. Sous prétexte qu’elles s’inquiétaient de la présence dans leur espace sécurisé d’un mâle intact (avec pénis et testicules). Parce que les sentiments de la personne trans avaient plus d’importance.

    Bien joué.

    Vous avez rendu « cool » le fait de menacer des femmes de violences. À partir du moment où vous la traitiez de « TERF », c’était normal. Elle le méritait. Une sale transphobe mérite d’être attaquée, n’est-ce pas ? Il est acceptable de battre des femmes à coups de poing lors de manifestations puisque c’étaient des TERFS…

    Bien joué.

    Vous tyrannisez les gens qui ne veulent pas baiser avec vous. Vous les qualifiez de transphobes. Parce que votre validation a plus d’importance.

    Vous avez créé de nouvelles lois qui permettent à n’importe quel homme d’accéder aux espaces réservés aux femmes. Dès que cet homme déclare : « Je suis une femme », il est cru et admis. Ainsi, les espaces féminins, créés pour des raisons de sécurité, deviennent maintenant votre territoire. Parce que les personnes trans ont plus d’importance.

    Bien joué.

    Vous imposez par vos menaces l’utilisation d’un « langage inclusif » et avez intimidé celles qui utilisent encore les mots mutilations génitales féminines, femmes enceintes, et qui osent parler de vagins. Vous avez convaincu le monde que parler de l’anatomie féminine n’est pas inclusif, mais relève du sectarisme.

    Bien joué.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://archive.is/zTrKE

    Olivia Broustra s’identifie comme écrivaine, survivante et féministe.

    #transfemme #féminisme #non-mixité #violences_masculines