• FROM #AFROBEAT TO #AKON : WHY #AFRICAN_MUSIC FINALLY HAS THE WORLD’S EAR

    De l’Afrobeat à l’Akon : pourquoi la #musique_africaine attire l’oreille du monde
    https://edition.cnn.com/2016/05/05/africa/future-african-music/index.html
    publié le 18/11/2016
    consulté le 05/06/2018

    We are consuming more #music than ever before, and from a wider range of sources.
    Emerging markets in #Africa, in particular, are becoming more profitable. UK-based record company Beggars Group, for example, reports that 20% of its revenue comes from emerging markets. It is now licensing music for the first time in Nigeria, Uganda and Angola, according to the IFPI report.
    “Bits of the world that you don’t see regularly as record markets are much bigger for us in the streaming world than the download or physical world,” says Baggars Group founder and chairman, Martin Mills in the report.
    South Africa, for example, saw overall digital revenue in music double in 2013, according toIFPI’s 2014 report.

    Cet article évoque l’augmentation actuelle de la proportion de musiques faisant partie du « marché émergeant », entre autres produite par des pays africains, dans l’écoute mondiale. Il s’agit donc de s’interroger sur les raison de cet intérêt soudain pour les musiques africaines. Dans un premier temps, le streaming augmente en popularité, ce qui s’explique en partie par l’accès de plus en plus systématique aux ’’smartphones’’ : en Afrique, la proportion de la population possédant un smartphone est passée de 2% en 2010 à 11% en 2013. Mr Eazi, un artiste nigérian, évoque l’accès à Internet qui a permis à l’Afrique de diffuser plus facilement et plus rapidement sa musique, ici l’Afrobeat. Non seulement les artistes africains eux-mêmes ont plus de facilité à se faire entendre, mais on retrouve également des influences de l’Afrobeat dans des musiques « populaires ». Il est estimé que le marché de la musique africaine rapportera, d’ici 2017, environ 122 milliards de dollars. Selon Abrantee Boateng, "African music has always inspired many other genres and popular artists" : « la musique africaine a toujours inspiré d’autres genres et artistes populaires ». Selon ce présentateur radio installé au Royaume-Uni, la qualité de la musique africaine et son imposition croissante dans le marché mondial ne peuvent que permettre une diffusion de plus en plus importante. Selon une enquête de PricewaterhouseCoopers, les revenus des deux pays subsahariens dont les économies sont les plus florissantes, le Nigeria et le Kenya, liés au marché de la musique, devraient atteindre respectivement 43 et 19 millions de dollars d’ici fin 2016.

    Mon commentaire sur cet article :
    Si ce n’est pas d’abord la musique elle-même qui a permis le développement des pays africains, c’est le développement lui-même, grâce à un accès plus facile et plus généralisé à internet, qui a permis le développement de la musique africaine. Il est cependant à noter que ce développement permet un cercle vertueux, en éveillant l’intérêt des « puissances économiques » pour ces pays d’une part ; d’autre part, le développement de la musique africaines est et pourrait constituer une source de revenus non négligeable.