• LE MOUVEMENT #FUTURISTE DES ANNÉES #1920 ET #1930

    http://www.futurisme.net/mouvement.html
    consulté le 05/06/2018

    Durant les années 1920 et 1930, le mouvement futuriste #italien s’associe, en partie, au #fascisme. Il en émergera le #parti_politique_futuriste qui avait la capacité d’influencer la direction artistique de certains gros travaux, notamment en architecture.
    Plusieurs futuristes italiens ont soutenu le fascisme dans l’espoir de moderniser un pays divisé en temps de guerre. Comme les fascistes, ces futuristes étaient des #nationalistes italiens, des radicaux, des admirateurs de la violence, et étaient opposés à la démocratie parlementaire.

    Marinetti fonde en 1918 le #Parti_politique_futuriste (#Partito_politico_futurista) qui fut absorbé en 1919 par Benito Mussolini, faisant de Marinetti l’un des principaux membres du #Parti_national_fasciste. S’il s’oppose aux institutions existantes et quitte le congrès en 1920, il soutient cependant le fascisme jusqu’à sa mort en 1944. Grâce à sa proximité avec le pouvoir de Mussolini, le #futurisme dispose d’une grande liberté d’action et effectue un travail important, notamment en architecture. Marinetti échoua cependant à faire du futurisme l’art officiel de l’État fasciste, en raison du désintérêt de Mussolini pour l’art, ce qui l’amena à donner son patronage à de nombreux style et mouvements dans un but politique : afin de s’assurer de la fidélité des artistes. Accepté dans les premières années du fascisme, le futurisme fut condamné par Mussolini en 1930 par l’Italie de « l’#art_dégénéré ». Il faut cependant reconnaître que le futurisme n’était pas exclusivement lié au fascisme : certains artistes futuristes s’opposaient radicalement à ce régime, mais également à la direction artistique et politique de Marinetti.

    Mon commentaire sur cet article :
    Ici, c’est le concept d’« art dégénéré » qui nous intéresse. On observe en effet que, si elle censure fortement l’art, la dictature ne le condamne cependant pas : si l’art peut véhiculer des idéaux de liberté et de justice, il peut aussi être utilisé en tant qu’arme politique au service de la propagande. Dans le cas du futurisme, l’art permet en effet la diffusion des idées fascistes, même si les artistes fascistes qui appartenaient à ce mouvement véhiculaient ces idées par conviction et par souci artistique, non en tant que propagande comme c’est le cas de l’art dégénéré.