Stéphane Bortzmeyer

Je suis un homme du siècle dernier, j’essaie de m’adapter, mais je n’en ai pas vraiment envie.

  • Un article en faveur du #vote_électronique.

    http://www.huffingtonpost.fr/nicolas-hunsinger/vote-electronique-france_b_1533363.html

    Un condensé de la pire propagande. Parmi les points que j’ai noté :

    1) « il est donc important qu’on réfléchisse au concept "d’isoloir digital" » (auquel il ne donne pas de réponse) Le danger est considéré comme étant à la maison (où vote l’électeur) alors que son système n’empêche pas le gérant du vote de savoir ce qu’on a voté (c’est l’énorme différence avec les impôts, qu’il cite : le fisc connait mon revenu, le ministère de l’intérieur ne connait pas mon vote).

    2) Vérification du vote avec... les sondages ! (J’aurais préféré le nombre de followers sur SeenThis, ça, c’est moderne.)

    3) D’un point de vue technique, notons qu’il ne parle pas du tout de la vérifiabilité par les électeurs (point crucial du vote), et qu’il reprend le discours mensonger (mais fréquent en sécurité informatique) comme quoi le danger vient d’un pirate externe (alors que le danger vient plutôt du gérant du système).

    4) Du point de vue politique, on notera le niveau de l’argumentation « le vote électronique, c’est cool, c’est moderne, c’est 2.0 ».

    • 5. « Le vote électronique peut devenir un marché important et un relais de croissance à l’international. »

      L’argument économique est très important. C’est d’ailleurs pour ça que le c’est une entreprise espagnole qui a implémentée le logiciel pour le vote des français à l’étranger aux législatives.