• Egypt : Labor union elections are back, but with few promises | MadaMasr
    https://www.madamasr.com/en/2018/06/08/feature/politics/labor-union-elections-are-back-but-with-few-promises

    Labor union representatives voiced their concerns over political exclusion from union elections, which kicked off on May 23 and concluded this week.

    After being postponed for 12 years, labour union elections for the period 2018-2022 were finally held under a new law passed in 2017, ending, at least on paper, 61 years of monopoly by the state-affiliated Egyptian Trade Union Federation (ETUF), and allowing for the formal creation of independent unions.

    Members and leaders of independent unions, however, cite many obstacles to free and fair elections, among them the law itself governing the work of labor unions. “It was the worst labor elections Egypt has witnessed,” says Kamal Abbas, head of the Center for Trade Unions and Workers Services (CTUWS), which organized a press conference on June 3 to raise election violations.

    One of the violations highlighted pertains to the ability of independent unions to regulate their legal status. While some independent unions have existed, predating the law for years, all of them now have to adhere to executive regulations in order to be recognized and ensure their members are eligible for elections.

    CTUWS described the process of standardizing independent unions as “intransigent and bureaucratic practices from Ministry of Manpower directorates to prevent a right backed by law,” in a report titled, “Union freedoms — Between limited leeway and purposeful restrictions.”

    • Solidarité avec les syndicats égyptiens indépendants
      Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes, le 30 mai 2018
      http://laboursolidarity.org/Solidarite-avec-les-syndicats

      Dans la foulée de la révolution de janvier 2011, près d’un millier de syndicats indépendants de l’Etat s’étaient crées. Un risque sérieux existe aujourd’hui de revenir à la situation en vigueur avant 2011 : celle où n’existait qu’une centrale unique officielle qui n’était qu’un simple prolongement de l’appareil d’Etat au sein du monde du travail.
      Une première étape en ce sens a été franchie avec la promulgation d’une nouvelle loi sur les syndicats en décembre 2017. Les conditions exigées pour qu’un syndicat indépendant se voit reconnaitre une existence légale ont été en effet considérablement durcies, et l’essentiel des syndicats indépendants ne les réunissent pas.
      Une seconde étape est à l’ordre du jour avec l’organisation d’élections syndicales les 23 et 31 mai, les premières depuis 12 ans. S’ils sont déclarés hors-la-loi les syndicats indépendants se voient refuser le droit de présenter des candidatEs.
      L’exemple du syndicat de Telecom Egypt est révélateur. Il lui a en effet été exigé de mettre de toute urgence son organisation en conformité avec les dispositions de la nouvelle loi, puis de déposer un dossier d’agrément auprès du Ministère du travail. Le ministère a refusé de prendre en compte ce dossier jusqu’à la veille de la date limite prévue, puis l’a rejeté sans raison, ne laissant plus d’autre choix que d’attaquer cette décision devant les tribunaux.
      Raison de plus pour répondre positivement aux appels à la solidarité émanant des syndicalistes de Telecom Egypt, membres du Réseau international de solidarité et de lutte. Avec eux, nous exigeons qu’un terme soit mis à la politique de liquidation du syndicalisme indépendant menée par le pouvoir égyptien.

      #Egypte #Syndicats #Syndicats_indépendants
      #Réseau_Syndical_International_de_Solidarité_et_de_Luttes