Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Violences et agissements sexistes : l’affaire que la CGT a étouffée - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270618/violences-et-agissements-sexistes-l-affaire-que-la-cgt-etouffee


    Bon, après, je n’ai pas accès à l’article

    L’un des membres de la plus puissante fédération de la CGT, figure des éboueurs parisiens, est mis en cause dans des faits de violences et pour le climat sexiste qui perdure dans son syndicat. L’affaire aurait pu devenir un exemple pour le syndicat, de plus en plus revendicatif sur les questions d’égalité femmes-hommes et conscient des violences faites aux femmes. Pourtant, en 18 mois, l’organisation n’est pas parvenue à régler la situation, qui vire au bourbier.

    • #fraternité #sexisme #discrimination

      Je souligne la lâcheté de ce macho

      Le 9 mars 2016, lors d’une manifestation contre la loi sur le travail, un militant du syndicat du nettoiement lance au micro « Michel et Jacquie, occupe-toi d’El Khomri », référence directe au site pornographique « Jacquie et Michel » et à la ministre du travail de l’époque. Le 1er mai 2016, les slogans visent cette fois-ci directement une militante CGT, qui passe près du camion du syndicat du nettoiement, reconnaissable entre mille grâce à son étoile rouge et noir et ses deux mannequins revêtus de tenues d’éboueurs qui trônent sur le toit. « On va vous baiser, on va vous baiser », crache le haut-parleur. Peu après, au micro, Régis Vieceli invite les femmes à une soirée organisée à l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), alors occupé par son syndicat, et propose aux militantes « 3 préservatifs et 2 mojitos, et si on n’est pas de la CGT, 2 préservatifs et 3 mojitos ».

      Dans ce dossier, le syndicat du nettoiement et la Fédération des services publics ont en effet régulièrement minimisé les faits ou botté en touche. En mars 2016, pour répondre aux protestations officielles de plusieurs syndicalistes, dont les responsables de l’UD de Paris, sur le slogan associant Myriam El Khomri à « Michel et Jacquie », le syndicat du nettoiement s’est par exemple fendu d’un courrier dénonçant celles qui jouent « les vierges effarouchées plutôt que se battre ». Le courrier assure que le slogan faisait tout bonnement référence « à deux de nos camarades retraités que nous avions le plaisir d’accueillir dans la manif ».

      Et la promptitude des agresseurs misogynes à se victimisé.

      À la fin de l’année 2016, une pétition hostile aux accusations contre le leader syndical a par exemple circulé au sein de l’US. « Le fait de prendre parti pour la femme sans attendre de connaître l’ensemble des versions des faits démontre que la mentalité de certain(e)s n’a pas changé sur la supériorité de l’homme qui serait le sexe fort et sur la femme qui serait inférieure à l’homme », assurait le texte. « Nous refusons cette image rétrograde, dévalorisante et infantilisante de la femme. Tout comme l’image de l’ouvrier alcoolique, violent… », poursuivait-il.

      Sur la porte du local attribué au syndicat du nettoiement à la Bourse du travail de République, une affiche expose d’ailleurs la doctrine locale : « Ici on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui ! » C’est-à-dire pas avec « les fachos, les collabos, les anti-communistes, les casseurs de la CGT, les briseurs de grève », ni avec « les homophobes, les sexistes, les misogynes » ou… « les misandres ». La misandrie, cette hostilité à l’égard des hommes, est apparue dans le vocabulaire local à la suite de l’incident du 2 décembre et de ses conséquences.

    • Au passage je signale que le nom du syndicaliste incriminé n’est pas couvert par l’anonymat chez Mediapart alors qu’hier, le brigadier chef de la police municipale de Vincennes qui a lui été reconnu coupable par un tribunal, est couvert par l’anonymat (stéphane T). Médiapart dit réfléchir au problème en interne et dit avoir choisis l’anonymat pour le brigadier chef agresseur car « ce n’est pas un personnage public ». Un brigadier chef, représentant de l’état, assermenté, c’est pas public ???
      C’est probablement pour que Mediapart ne s’aliène pas ses informateurs de la police.