• de 1881 à 1904
    http://caminare.free.fr/1881a1904.htm

    1881 à 1904

    • 1881
    – février, Hubertine Auclert lance La Citoyenne, journal anticlérical qui combat sur tous les fronts : Pendant que nous serons exclues de la vie civique, les hommes songeront à leurs intérêts plutôt qu’aux nôtres ; articles de Séverine (Caroline Rémy) et Marie Bashkirtseff (artiste)
    – Blanche Edwards est reçue au concours de l’internat en médecine ; des étudiants brûlent son effigie sur le boulevard St-Michel
    – création de l’École normale supérieure de Sèvres pour les jeunes filles et de l’agrégation féminine
    – une femme mariée peut ouvrir un livret de caisse d’épargne sans l’autorisation de son mari
    – lois Jules Ferry : l’enseignement primaire public devient laïque gratuit et obligatoire tant pour les filles que pour les garçons de 6 à 13 ans

    #féminisme #historicisation
    Trouvé en cherchant des infos sur Marie Huot activiste végétarienne et féministe frmançaise qui aurais attaqué à coupe d’ombrelle un scientifique en plein disséction d’un singe et plusieurs années attaqué des Matadors avec un ami peintre à coup de révolver.
    anecdote raconté ici : https://www.youtube.com/watch?time_continue=917&v=RSuJfGABU74

    • fiche wikipédia de Marie Huot
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Huot_(1846-1930)

      Marie Huot, née en 1846, Mathilde Marie Constance Ménétrier, a épousé en 1869 Anatole Théodore Marie Huot, éditeur de la revue gauchiste parisienne, L’Encyclopédie Contemporaine Illustrée . Elle était également une amie proche du peintre suédois et mystique soufi Ivan Agueli à qui elle dédiera ses poèmes symbolistes, Le missel de Notre-Dame des Solitudes.

      Marie Huot s’est surtout fait connaitre en raison de ses actions activistes spectaculaires :

      Au collège de France, en 1883, elle agresse le scientifique mauricien Charles-Édouard Brown-Séquard avec une ombrelle, au cours d’une vivisection sur un singe1 ;

      En 1886, elle interrompt une lecture faisant l’apologie du traitement antirabique de Louis Pasteur à l’université de la Sorbonne, parce que ce traitement implique des expérimentations sur des animaux (chiens et lapins) mais surtout parce qu’il implique aussi des expérimentations humaines qui se soldent par une augmentation de la mortalité humaine par rage2 ;

      Elle aide son ami suédois Ivan Aguéli dans l’attaque à main armée qu’il perpétue à l’encontre de deux matadors à Deuil en région parisienne, le 4 juin 1900, et qui s’inscrit dans un mouvement d’opposition à la tauromachie qui touche les milieux républicains radicaux depuis les années 1850.

      Néo-malthusienne radicale, c’est à Marie Huot que l’on doit l’expression « grève des ventres »4, ainsi que la première conférence publique, en 1892, en faveur d’une limitation des naissances drastique5. Dans cette conférence, qui sera publiée en 1909 sous le titre "Le mal de vivre", Marie Huot, en véritable préfiguratrice du VHEMT, prône la disparition volontaire de l’espèce humaine par refus de procréer, à la fois par compassion pour les souffrances de celle-ci et pour celles qu’elle inflige aux autres animaux. 6

      Je connais pas ce VHEMT !