Une nouvelle décrivant un #viol entraîne la démission de la directrice de la revue « XYZ » | Le Devoir
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Jacques Richer juge que le narrateur n’a pas à prendre parti puisque la violence du récit et la description des personnages responsables de l’irréparable parlent en soi. « Il démontre une réalité, celle d’un groupe de gens pervers, blasés et riches, qui ne savent plus quoi faire dans la vie, dit-il. La littérature n’a pas à tout niveler, ça va être plate à mort sinon. »
La revue littéraire prône avant tout la liberté d’expression et la qualité de l’écriture, rappelle-t-il, et le comité est capable de savoir lorsque les textes proposés dépassent les limites de l’acceptable. Plusieurs propositions soumises pour cette édition ont d’ailleurs été refusées.
À son avis, tous les sujets, même les plus tabous, peuvent et doivent être abordés par la #littérature. « Si on expurgeait de la littérature tout sujet violent, oublions Crime et châtiment, oublions les livres d’Anne Hébert, ne lisons plus Lolita de Nabokov. Est-ce que tout doit être joli ? Ce n’est pas ça la vie, la vie est dure. La littérature l’exprime », poursuit M. Richer.