• The Myth of Russia’s Arctic Rule
    https://mailchi.mp/9cdcff7c73de/taming-bureaucratic-beasts-in-china-1650757?e=752ba5eff2

    It’s clearly visible from this bird’s-eye view of the Arctic region.
     
    You can see here that Russia’s vast holdings of Arctic territory do not mitigate its lack of access to the world’s other oceans.
     
    Russian ships cannot get to the Pacific Ocean without passing the Chukchi Sea and the Bering Strait – both of which are off the coast of Alaska and thus securely under U.S. control.
     
    While the U.S. has only two icebreakers, it could shut down this shipping lane at will because it’s easily the world’s pre-eminent naval power.
     
    It’s more of the same for Russia with access to the Atlantic Ocean. To get to the Atlantic from the Arctic, Russian ships have to traverse waters between Iceland and Greenland, or between Iceland and the United Kingdom.
     
    Either way, it’s the same story – they are still susceptible to blockades from anti-Russian forces.
     
    These uncomfortable geopolitical realities make Russia’s position in the Arctic something of a trap. To make matters worse, with the accelerating Arctic ice melt, Russia’s geopolitical strategy in Europe is melting right along with it.
     
    The core of that strategy has been to establish buffer zones between Moscow and the North European Plain. This strategy is based in part on the idea that Russia has never had to worry about a potential threat to its Arctic coastline, as the Arctic Ocean has always been impossible for its enemies to traverse.
     
    But if Arctic ice melts enough to allow trade in the Arctic Ocean year round – as appears inevitable – that also means enemy navies would have much more room to operate.
     
    This explains why Russia has assumed a defensive posture when it comes to the Arctic.
     
    It also explains why Russia has been relatively cooperative in the region diplomatically.

    #arctique #Russie

    • La question est celle d’une route commerciale maritime. Sur l’axe majeur reliant l’Asie orientale à l’Europe (occidentale). De ce point de vue, les deux extrémités posent problème, les débouchés étant :
      • le détroit de Danemark dont il suffit de rappeler la bataille qui porte ce nom en 1941,…
      • la ligne GIUK et sa matérialisation physique par le SOSUS,
      • la mer du Nord comme sortie de la mer de Norvège, bordée de nations de l’OTAN
      pour l’autre côté, la mer des Tchouktches et la mer de Béring sont effectivement verrouillées comme indiqué dans l’extrait que tu pointes. Quant au reste de la façade orientale, située hors de la route maritime d’ailleurs,
      • la mer d’Okhotsk n’est pas libre de glaces en hiver (pour le moment…)


      • la mer du Japon (Vladivostok) est particulièrement fermée (Tsushima, 1905,…)

      Enfin, on parle ici de périphérie et, de ce point de vue, la facade « ouverte » de la mer de Béring est une périphérie particulièrement extrême. Petropavlosk-Kamtchatski, base des sous-marins russes est un bout du monde absolu. Tout doit y être acheminé d’une distance de plusieurs milliers de kilomètres.

      Voir à ce sujet, les effectifs engagés de part et d’autre dans la (très méconnue) bataille de Pétropavlosk en 1854
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Petropavlovsk
      (comme d’hab’, plus de détail sur WP[en]).

      De même pour les Aléoutiennes, campagne périphérique et manœuvre de diversion pendant la guerre du Pacifique.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_des_%C3%AEles_Al%C3%A9outiennes

      Quant à la vente de l’Alaska en 1867, on peut rêver – comme pour la Louisiane en 1803, mais on voit mal comment l’un et l’autre auraient pu résister au rouleau compresseur des jeunes États-Unis déferlant à la conquête de l’ouest. De ce point de vue, Alexandre II, comme Napoléon avant lui, a réussi à tirer un peu d’argent d’un territoire dont l’avenir sous son pavillon initial était plutôt désespéré. Imagine les péripéties d’un hypothétique Alaska russe en 1905, en 1917-1921, et après…