Dans ►http://fr.wikipedia.org/wiki/Sarrasin_%28plante%29
j’ai trouvé une contradiction étonnante :
Il est utilisable dans la confection de produits destinés aux personnes intolérantes au gluten. Cependant, depuis avril 2012 (7e Congrès francophone d’allergologie), le sarrasin fait partie des nouveaux aliments à risque d’anaphylaxie alimentaire sévère1.
Pourtant :
Autrefois très cultivé dans les régions à sols pauvres et acides (ségala), en Europe centrale, en Russie, en Amérique du Nord ainsi qu’en France (Bretagne, Rouergue, Normandie, Limousin, Auvergne, Pyrénées), le sarrasin est aujourd’hui une culture en voie de disparition en France (les minoteries importent du sarrasin de Chine), mais reste l’un des plats préférés dans les pays d’Europe de l’Est. Il y est consommé bouilli exactement comme le riz.
Est-ce que les francais seraient plus sensibles que nos voisins de l’Est ?
Je connais le sarrasin (Buchweizen en allemand) des magasins bio où on trouve généralement des choses plus saines que chez les distributeurs ordinaires.
Un article du 28.04.2012 paru dans Le Monde donne des informations carrément inquiétantes :
►http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/04/28/allergies-les-nouveaux-aliments-a-risque_1691855_1650684.html
L’allergie au sarrasin, traditionnellement retrouvé dans les crêpes bretonnes, apparaît comme une allergie émergente en raison de l’utilisation croissante de cette graine (encore appelée blé noir) dans l’industrie agroalimentaire pour son rendement économique avantageux. Le sarrasin est présent dans des sandwichs, barres de céréales ou nouilles asiatiques, produits dans lesquels l’étiquetage est non obligatoire, ce qui en fait un allergène masqué redoutable. Le sarrasin est aussi fréquemment employé comme céréale de substitution du blé chez les enfants souffrant de maladie coeliaque (intolérance au gluten). « On dénombre 14 cas d’anaphylaxie sévère au sarrasin depuis 2010, dont cinq cette année, le dernier remontant à ce mardi. Aucun décès n’a été enregistré. Tous les patients pris en charge ont ensuite reçu une trousse d’urgence avec de l’adrénaline », précise le docteur Marie-Christine Castelain-Hacquet, chef du service d’allergologie de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Lille.
Tout en faisant partie des 14 allergènes à déclaration obligatoire, le soja n’en est pas moins un allergène émergent. Des cas d’anaphylaxie sévère ont été décrits chez des sujets allergiques à l’arachide. De même, on s’est aperçu que les personnes sensibilisées au pollen de bouleau ont un risque plus élevé de développer une anaphylaxie à des boissons diététiques au soja. Chez des patients allergiques à l’arachide ou au pollen du bouleau, il convient donc d’être vigilant à l’égard d’une éventuelle allergie croisée au soja.
On sait que les allergies se sont répandues d’une manière dramatique pendant les dernières trent à quarante ans. Nous nous sommes entourés d’une telle quantité des produits comportant des composants dont l’effet sur notre état corporel et psychique est inconnu, qu’il faudrait commencer à mettre en question la totalité de notre maniére de vivre.
Il peut sembler contradictoire que nos efforts pour réduire notre consommation d’énergie y contribuent comme le montre ce nouveau film autrichien :
►http://www.tausend-rosen.at/en/news/%E2%80%9Cbulb-fiction%E2%80%9D-opens-austrian-cinemas
La même équipe raconte l’histoire de l’invasion du PVC et ses conséquences :
►http://www.plasticplanet.at
Alors bon appétit, tant qu’on n’est pas victime de la pollution, il faut jouir de la vie et prendre des forces pour combattre ceux qui tirent des profits de nos maladies.