Sombre

“Only the mob and the elite can be attracted by the momentum of totalitarianism itself. The masses have to be won by propaganda.” (Hannah Arendt) IN GIRUM IMUS NOCTE ECCE ET CONSUMIMUR IGNI

  • BALLAST | L’abécédaire de Murray Bookchin
    https://www.revue-ballast.fr/labecedaire-de-murray-bookchin

    On sait les méfaits du mode de production capitaliste et du productivisme sur les écosystèmes : océans acidifiés, biodiversité des sols dévastée, sixième extinction de masse1, montée des eaux… On sait les déroutes du siècle dernier en matière de résistance audit capitalisme : débâcle mondiale du communisme d’État, échec des soulèvements anarchistes, mise au pas définitive du réformisme social. Inutile de critiquer plus encore l’état des lieux : parlons plutôt des portes de sortie. L’Américain Murray Bookchin, disparu en 2006, est l’une des figures de premier plan de l’écologie sociale. Il est également, on l’a vu, le « fondateur » du municipalisme libertaire (ou communalisme) : renvoyant dos à dos les mythes du Grand Soir et du « chacun sa part », ce projet à vocation révolutionnaire et écologiste aspire à dépasser le marxisme et l’anarchisme tout en reconfigurant la société de bas en haut, commune par commune, par la démocratie directe. Retour, en 26 lettres, sur une œuvre à rebours.