« Les puissances alliées ont donc accepté l’arrivée et l’installation au pouvoir des nazis sud-africains, comme elles acceptèrent, en 1933, l’arrivée des nazis au pouvoir en Allemagne. D’abord, parce que le régime de l’Apartheid, en supprimant de son discours l’aberration des théories nazies, paraissait fréquentable.Ses dirigeants ont bénéficié du soutien sans faille des puissances du monde libre (Angleterre, États-Unis, France...) dès lors qu’ils ne cherchaient pas imposer, à l’inverse des criminels du IIIe Reich la domination hégémonique de la race aryenne sur les non aryens, blancs et non blancs confondues. Cette seule variante a suffi pour que d’éminentes personnalités du monde occidental, ayant gagné leurs galons dans le combat contre le Nazisme, non seulement s’identifient à d’anciens nazies sud-africains,mais mettent leur prestige au service de la respectabilité des dirigeants de l’apartheid ».
– Rosa Amelia Plumelle-Uribe, La Férocité Blanche .