• Globalement l’analyse se base sur des faits corrélés : augmentation de la population et pénuries des ressources. Par contre, j’en viens à me demander si ce genre de discours n’entretient pas la confusion entre les causes et les effets. Par exemple, dans les pays du Moyen-Orient ou au Maghreb, les conflits politiques et géopolitiques découleraient d’une pénurie en eau.
      Ne pourrait-on pas émettre l’hypothèse que, dans une sorte de boucle de rétro-action, une pénurie générant des tensions, lesquelles sont largement instrumentalisées par les puissances étatiques, les conflits qui en découlent généreraient des pénuries ?

      Dépression climatique ou « climat » déprimant ?

    • L’essentiel vient de l’augmentation de la population.

      On peut ne pas être totalement d’accord. Et ça rejoint la discussion sur Aurélien <del>Berlan</del> Barrau et le fait que tous les humains, tous les modes de vie n’ont pas la même nuisance. Après dire que le capitalisme a tout grignoté le monde entier et qu’il n’existe presque plus d’autres manières de vivre, c’est une chose… sauf qu’aucun des deux n’abordent ça, c’est toujours « tous les humains ».

    • C’est Jacques Blamont là qui tient le double discours (augmentation population + augmentation consommations = première cause), et évidemment les deux ensemble c’est très problématique. Ça me semble aussi hypothétique que la population augmente indéfiniment alors même que les récoltes, accès à l’eau potable va se réduire en même temps…

      Cela dit, je ne vois pas ce que ça apporte de dire qu’il existe des civilisations / manières de vivres plus pérennes. Oui évidemment. Cependant ielles ne dirigent pas l’ordre du monde ; et ce n’est pas la trajectoire prise majoritairement (encore moins par celleux qui font le plus de nuisance).

      Ça risque bien de continuer comme ça jusqu’à ce que la machinerie se casse vraiment la gueule…

    • Ça apporte énormément de chose, car ça n’a rien à voir de dire « c’est la faute des humains » en général (anthropocène), et « c’est la faute du mode de vie capitaliste » (capitalocène). Nommer de cette manière d’où vienne les problèmes, ça n’implique pas les mêmes solutions ou résignations ensuite chez les gens. Donc bah oui, clairement c’est important de contrer cette manière de décrire les problèmes.

    • Le début oui, mais la deuxième partie de ta phrase pas vraiment : il dit qu’il est athée, et ce qu’il pense (on peut ne pas être d’accord évidemment) c’est que pour lui, ya plus que les institutions religieuses (églises etc) qui ont la capacité en terme d’auditeurices et de force de persuasion, pour arriver à faire changer assez de monde de mentalité en peu de temps, pour ne plus être dans une mentalité de consommation. Mais il s’en fout de la religion, de la prière, des cathos, etc.

      Évidemment je ne suis pas d’accord, lui en gros il cherche juste à ce que les gens consomment mieux quoi, on reste dans le truc de « consom’acteurs » et c’est juste qu’il voudrait utiliser les religions pour ça. Si les rapports de production ne changent pas (qui produit quoi, sans marchandise, sortie de l’économie), je ne vois pas ce que ça peut changer.

    • C’est pas très important qu’il dise être athée, car ca me fait une belle jambe qu’il ne fassent pas de prières au petit jesus le soir dans sa chambre. J’aurais rien à dire si il était croyant et ne faisait pas la pub des institutions religieuses.

      En tout cas je ne suis pas d’accord avec lui et je pense que son discours est dangereux car au lieu de résoudre un peu le problème (je lui demande pas de solution universelle à toutes les crises mondiales) les rares trucs qu’il propose sont un désastre pour les femmes, les enfants, les homos, les pauvres... pour tout le monde sauf lui, le vieux mâle-alpha blanc.