Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Pourquoi dĂ©teste-t-on les femmes poilues?* | Slate.fr
    ▻http://www.slate.fr/societe/pourquoi-detester/pourquoi-deteste-on-femmes-poilues

    Cependant, les injonctions Ă  l’épilation systĂ©matique des jambes, des aisselles et plus tardivement du pubis semblent remonter au dĂ©but du XXe siĂšcle. Aux États-Unis par exemple, peu de femmes s’épilaient les jambes et les aisselles avant 1915, annĂ©e oĂč Gillette commercialise son premier rasoir pour femme. Cela s’explique sans doute par le fait que ces zones du corps sont jusqu’alors peu exposĂ©es, selon les chercheuses Merran Toerien et Sue Wilkinson, auteures d’une Ă©tude de rĂ©fĂ©rence sur la pilositĂ©. « En effet, les parties du corps que l’on pouvait apercevoir –le visage, le cou et les bras– faisaient elles dĂ©jĂ  l’objet de publicitĂ©s pour des produits dĂ©pilatoires. »

    Avec l’apparition de vĂȘtements plus courts, les pratiques dĂ©pilatoires deviennent de plus en plus rĂ©pandues et Ă©tendues. Plusieurs hypothĂšses ont Ă©tĂ© formulĂ©es pour comprendre cette fixation nouvelle sur l’absence de pilositĂ© chez les femmes.

    L’intensification de la traque aux poils pourrait s’expliquer entre autres par une volontĂ© de contraindre socialement les femmes Ă  un moment oĂč elles gagnent en libertĂ©s. « Selon cette analyse, l’épilation serait un moyen de contrĂŽle social genrĂ©, exercĂ© en proportion de l’émancipation Ă©conomique et politique des femmes », rĂ©sume ainsi Rebecca Herzig.

    La fĂ©ministe amĂ©ricaine Naomi Wolf souligne par exemple l’intelligence du marketing qui s’emploie Ă  faire des femmes des consommatrices avant tout. D’aprĂšs elle, les femmes sont maintenues dans l’état d’insĂ©curitĂ© sexuelle, de haine de soi et de constant Ă©chec qu’accompagne inĂ©vitablement l’aspiration permanente Ă  devenir belle. Le tout afin de dĂ©penser toujours plus en produits cosmĂ©tiques.

    • 2 000 jeunes mobilisĂ©s pour dĂ©filer en uniforme de Poilus Ă  Quimper FNLP - 19 octobre 2018
      Sans aucun rapport, juste pour le signaler

      Ils préparent la Jeunesse aux guerres de demain
      ar voie de presse, nous venons d’apprendre qu’à Quimper, le 9 novembre prochain, prĂšs de 2 000 jeunes, Ă©lĂšves du premier et du second degrĂ© sont mobilisĂ©s pour participer « Ă  un dĂ©filĂ© citoyen, accompagnĂ© d’anciens combattants, de militaire d’active, de jeunes sapeurs-pompiers, de jeunes de la prĂ©paration militaire marine, de jeunes de la Croix-Rouge, de rĂ©servistes ». C’est en marche et au pas, dĂ©guisĂ©s en poilus, que ces jeunes vont se livrer, sous les ordres de l’armĂ©e et la bĂ©nĂ©diction de l’Education nationale, Ă  un simulacre de dĂ©filĂ©.

      Les ministres Blanquer et Parly sont nĂ©cessairement au courant de cette infamie. Si ce n’est pas le cas, ils devraient s’enquĂ©rir d’une situation locale oĂč leurs reprĂ©sentants embrigadent une partie de la jeunesse pour cĂ©lĂ©brer la boucherie de 1914-1918. Sont-ils sĂ©rieux ? N’ont-ils pas honte ceux qui, cĂŽtĂ© salon, parlent de paix, et cĂŽtĂ© jardin, prĂ©parent la guerre, entraĂźnent sa jeunesse Ă  la guerre, la font marcher au pas ? Demain, dans leur Ă©lan militariste, leurs feront-ils entonner ?

      Il pleut, il pleut des balles,
      Il grĂȘle des obus ;
      Vaillants sous les rafales,
      S’élancent nos « poilus » ;
      Ainsi qu’une faucille,
      Parmi les blonds Ă©pis,
      Leur baĂŻonnette brille,
      Dans les rangs ennemis.
      Chant de guerre des Enfants de France
      de Jean VĂ©zĂšre, 1915

      L’air des marches militaires ne peut effacer le son de la mitraille, ni le cri des FusillĂ©s pour l’exemple qui dĂ©chire le silence des gouvernements successifs qui ont fait le choix de la guerre contre sa jeunesse.
      Macron, En Marche vers la barbarie
      . . . . .

      La suite : ▻https://www.fnlp.fr/news/587/17/2-000-jeunes-mobilises-pour-defiler-en-uniforme-de-Poilus-a-Quimper/d,lp_detail.html

    • Je ne sais pas comment ça peut s’expliquer : ma fille a constatĂ© que les poils sur les jambes sont plus mal vus Ă  Paris, qu’à Marseille, Milan ou Palerme (cela fait au moins 4 ans qu’elle ne s’épile pas, si elle ne l’a jamais fait, d’ailleurs -je suis trĂšs admiratif : il faut ĂȘtre vraiment costaud pour combattre seule contre tous !)