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    • « Ces sociétés sont domiciliées dans des paradis fiscaux et on ne sait pas qui les détient en dernier ressort. Leurs actions peuvent aussi changer de mains or le problème c’est qu’il s’agit d’une infrastructure pérenne et stratégique », relève Christophe Lèguevaques, l’avocat du collectif d’opposants à la privatisation.

      Ce dernier a multiplié les actions en justice pour connaître les termes exacts du « pacte d’actionnaires » qui engage l’Etat, toujours propriétaire de 10,01 % du capital, auprès de l’acquéreur chinois, notamment dans ses votes lors des choix importants.

      Un document pointé du doigt par la Cour des comptes, à l’origine d’ une situation « ambiguë et instable, celle d’une société dont le capital est majoritairement public, mais dont le contrôle appartient à l’actionnaire privé par l’effet du pacte d’actionnaires qu’il a conclu avec l’Etat ».