Reka

géographe cartographe information designer - rêveur utopiste et partageur de savoirs

  • Procès Breivik

    Voila ce sur quoi les psychiatres ne sont pas d’accord (suite)

    http://nrk.no/227/dag-for-dag/dette-er-de-sakkyndige-uenige-om-1.8183499

    La question de la santé mentale de Breivik est absolument centrale pour ce procès. Cela déterminera bien sur la peine, s’il ira en prison ou en hôpital psy.

    Deux équipes de psychiatres ont observés Breivik et ont déposé des conclusions opposées. Le premier rapport le déclare irresponsable, le deuxième responsable. Voici les différences :

    2 - Délires paranaoïaques

    Breivik a déclaré qu’il pensait être dans une guerre civile, que la Norvège est victime de l’infiltration dela culture marxiste, que les Norvégiens sont endoctrinés et que le peuple « ethnique » norvégien est en phase d’éradication. Breivik a également dit qu’il pensait être surveillé quand il a été préparé les attentats, c’est pourquoi il a recherché des caméras cachées dans sa ferme.

    Husby et Sørheim (premier rapport)

    Ils pensent que la manière dont Breivik décrit comment il voit le monde est une manifestation de ses délires paranoïaques. Ils pensent aussi qu’il a très peur d’être perçu comme un être paranoïaque. Depuis 2009, Breivik dit avoir ont craint que son téléphone a été mis sur écoute par une agence européenne de renseignement. Il pense qu’il été « surveillé ». Il avait aussi peur des infections, des maladies. Les deux experts disent que tous ces symptômes peuvent être considérés comme des délires paranoïaques.

    Torrissen et Aspås (deuxième rapport)

    Les deux experts pensent que Breivik n’était pas psychotique, ni quand ils l’ont examiné, ni quand il a mené les attaques du 22 juillet. Ils soutiennent que l’idéologie extrême (ils parlent de « sous-culture » politique...) de Breivik est connue, largement diffusée sur Internet, et qu’il n’est pas seul à partager ces opinions. Au cours de sa détention, il a reçut beaucoup de témoignage de sympathie de la part de personnes qui partagent ses idées. Les Psys ne voient aucune raison de percevoir les idées extrêmes et irréalistes de Breivik comme l’expression d’un comportement psychotique. Ils pensent que Breivik ne répond pas aux critères de la schizophrénie paranoïaque, mais le pense atteint d’un trouble de la personnalité narcissique et enfin qu’il est profondément antisocial.