Gilets jaunes et violences à Paris : c’est Napoléon qu’on assassine Samuel Gontier - 3 Décembre 2018 - Ma vie au poste
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Tout le week-end, les images des flamboyants affrontements dans la capitale ont occupé les écrans des télés. Leurs experts ont fait feu de tout bois pour décrypter l’embrasement…
« Images choquantes. » « Images extrêmement impressionnantes. » « Images sidérantes. » « Images insupportables. » Ce 1er décembre, comme le résume une présentatrice de BFMTV, « il y a des images terribles qui se déroulent à Paris ». Si ne se déroulent que des « images », ce n’est pas si grave. « Ces images, elles sont partielles, ajoute Ruth Elkrief. C’est un effet de loupe, on va sur les pires images, c’est normal, c’est notre travail de montrer ce qui ne va pas. » Belle conscience professionnelle. « Et ça, ce sont des images difficiles. » Difficiles ? Au contraire, elles sont très revigorantes en ce samedi froid et humide. Grâce à BFMTV, toute la journée, ma télé fait aussi cheminée. C’est très écologique, j’évite de brûler du bois et donc de produire des particules fines.
Ruth Elkrief désespère. « Ces images ne servent pas la France à l’étranger, elles ne servent pas l’économie française. » La fameuse « attractivité » de la France, pour laquelle Emmanuel Macron a tant œuvré, a fait long feu. « Elle desservent la France et les Français dans leur ensemble vis-à-vis du reste du monde et vis-à-vis du fonctionnement d’un Etat normal. » Euh… pardon ? C’est un peu fumeux. Je me demande si Ruth Elkrief elle-même est dans un état normal. « Quand on voit ce qu’on voit à Paris, il y a urgence à arrêter cette situation. » Et à la placer en garde à vue.
Ruth Elkrief tente une analyse politique. « Ce qu’on voit ici, c’est une forme qui est vraiment d’un ordre anarcho-syndicaliste à l’ancienne qui remet en cause les institutions. » Euh… re-pardon ? Ce que j’entends ici, c’est une forme d’anarcho-syntaxisme qui remet en cause la compréhension. « Mettre à bas le système de la Ve République, j’espère que tout le monde est d’accord qu’il n’en est pas question. » Non, apparemment, tout le monde n’est pas d’accord. « Taguer l’Arc de Triomphe, c’est quelque chose qui atteint les institutions. La mémoire du Soldat inconnu, c’est ce qui fait le ciment de la nation. » « C’est un endroit très symboliquement fort pour l’histoire du pays », renchérit Olivier Mazerolle sur LCI.
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