• Baisse récente de la fécondité en France : tous les âges et tous les niveaux de vie sont concernés - Insee Focus - 136
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3675496

    La fécondité diminue légèrement en France depuis 2015. Cette baisse est générale : elle n’est pas centrée sur une classe d’âge en particulier. Tous les niveaux de vie sont concernés. La baisse de la fécondité touche aussi bien les femmes qui n’avaient pas encore d’enfant que celles qui en avaient déjà. Elle ne concerne toutefois pas les immigrées, dont la fécondité reste stable. Leur contribution à la fécondité globale se maintient à 0,1 enfant par femme.

    • Le Monde (avec AFP) reprend mot pour mot le communiqué de l’Insee, avec quelques différences :

      le titre, d’abord : La fécondité des Françaises baisse et reste stable pour les immigrées

      et « omet » quelques passages, sans doute sans intérêt,…

      La fécondité des Françaises baisse et reste stable pour les immigrées
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/12/13/la-fecondite-des-francaises-baisse-et-reste-stable-pour-les-immigrees_539689

      version Le Monde

      La fécondité des immigrées – personnes résidant en France nées à l’étranger et de nationalité étrangère à leur naissance – est en moyenne plus élevée que celles des non-immigrées. En 2015 et 2016, les femmes immigrées ont eu environ 0,8 enfant de plus par femme que les non immigrées.
      Leur indicateur conjoncturel de fécondité se maintient autour de 2,7 enfants par femme en 2015 et 2016, niveau comparable à celui des années 2012 à 2014. La contribution des immigrées à la fécondité totale en France reste toutefois limitée, de l’ordre de 0,1 enfant par femme, souligne l’Insee, et n’a quasi pas évolué depuis 2012.

      original INSEE

      La fécondité des immigrées est en moyenne plus élevée que celles des non immigrées. D’après les taux de fécondité par âge estimés en 2015 et en 2016, elles ont environ 0,8 enfant de plus par femme que les non immigrées. Ce phénomène est en partie lié à l’effet de l’immigration, qui décale souvent les naissances après l’arrivée dans le pays d’accueil. Les femmes ayant immigré avant l’âge de 15 ans ont une fécondité très proche des femmes nées en France [Toulemon, 2004].

      La fécondité a diminué parmi les femmes non immigrées : environ 1,8 enfant par femme en 2015 et 2016, contre 1,9 en 2012 ou 2013 (figure 4). Elle est en revanche restée plus stable pour les femmes immigrées : leur indicateur conjoncturel de fécondité se maintient autour de 2,7 enfants par femme en 2015 et 2016, niveau comparable à celui des années 2012 à 2014.

      La contribution des immigrées à la fécondité totale en France reste limitée, de l’ordre de 0,1 enfant par femme. Elle n’a quasiment pas évolué depuis 2012. En 2016, l’indicateur conjoncturel de fécondité est de 1,92 enfant par femme en moyenne pour l’ensemble des femmes résidant en France, et de 1,80 enfant par femme en moyenne pour l’ensemble des femmes non immigrées, soit un écart de 0,12 enfant par femme. En 2012, 2013 et 2014, avant la baisse récente de la fécondité, la contribution des immigrées à la fécondité totale était également de l’ordre de 0,1 enfant par femme.