Bon ben c’était chouette, j’ai été très bien accueilli par toute une équipe de personnes, toutes bénévoles, qui se sont pliées en quatre pour m’être agréable et j’ai vu deux matchs de rugby, du vrai, avec des gars qui ne courent pas de façon supersonique quand bien même ils font plus de cent kilos, des passes ratées, des en-avants, des gros qui suent, des mêlées qui fument et une fanfare avec soubassophone derrière la main courante qui a joué, d’ailleurs, un très beau Hey Jude . Et un match qui s’est terminé dans la pénombre ce qui permet de faire des petites économies d’électricité. Du vrai rugby. Rien à voir avec la téloche.
Je suis reparti en ayant un peu mal au genou dans cette froidure humide, mais avec le sourire, cela oui (et j’ai vendu plus d’exemplaires du livre qu’à certaines rencontres en librairie).
Et j’ai mangé une crêpe en bord de terrain et on m’a donné une belle portion de paella pour « Émile », le personnage principal de Raffut qui adore ça (c’est son plat préféré que je ne sais pas bien préparer, je me suis, entre autre, fait expliquer en bord de terrain, que c’était obligatoire de la faire avec du riz rond et surtout pas du riz basmati, ce qui expliquerait bien de choses dans mes ratages précédents).