marielle 🐢

« vivere vuol dire essere partigiani » Antonio Gramsci

  • Sauf que le peuple est à la porte...
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/sauf-que-le-peuple-est-a-la-porte

    C’est le retour du Manu de la campagne. Fine idée, d’avoir commencé par les maires la tentative de reconquête, plutôt que par le peuple des rond-points. Tous les Barbier de toutes les chaînes peuvent savourer, et ne s’en privent pas, ce nectar de démocratie représentative.

    Sauf que. Sauf que le peuple est à la porte. Sauf que le peuple des rond-points n’aura entendu qu’enfumage, que simulâcre de monarque faisant mine de prendre des notes. Sauf qu’entre la campagne de 2017 et aujourd’hui, il y a eu dix-huit mois de gouvernement des riches et d’humiliation des pauvres, trahissant la quintessence de la pensée présidentielle : les riches ruissellent, les pauvres déconnent. Sauf que déjà, dès cette première réunion, il laisse maladroitement entrevoir les conséquences qu’il serait prêt à en tirer. Rétablir l’ISF, pourquoi pas si vraiment le rapport de forces l’impose ... Mais pour le RIC, jamais. Il faudra lui passer sur le corps. Et de donner l’exemple du référendum Brexit en Grande-Bretagne, assez dissuasif il est vrai. Pourtant, née des réseaux sociaux, pur produit des Facebook live, la revendication RIC est ancrée. Et chaque jour l’ancre davantage.

    #débat_national

    • " Les #giletsjaunes réclament un approfondissement démocratique majeur. Macron joue une verticale autoritaire du pouvoir très dangereuse. Son « grand débat » ne vise qu’à absorber et court-circuiter encore plus les intermédiaires existants. Pourtant tous inversent le débat.

      Il faut pourtant ouvrir les yeux : le danger est là, au coeur du pouvoir, et non dans sa périphérie. Cela fait depuis 16 mois que je préviens que l’élection de Macron ne pourrait déboucher qu’en une crise majeure. On ne se rend pas compte de la gravité de la situation.

      Je me suis engagé politiquement pour la première fois, et j’ai rompu avec ma classe sociale, pour prévenir et tenter d’éviter en 2017 ce qui m’apparaissait comme un danger d’effondrement majeur pour ce pays. Pas par adhésion ou ambition. Pour empêcher un effondrement.

      Il est grand temps d’ouvrir les yeux et de se mobiliser. Cet être va continuer jusqu’à nous effondrer. La seule solution apparait maintenant comme une dissolution laissant place à une constituante. Il faut le lui imposer, avant qu’il vrille, et le fasse payer au pays entier.

      J’ai étudié des années les violences de masse jusqu’à en faire mon sujet de thèse, traversé territoires et institutions pour les comprendre, produit des milliers de signes avec les meilleurs spécialistes pour les expliquer. Ce que j’écris, fait, n’est pas gratuit : il y a danger.

      Nulle partisanerie ici. Nulle volonté de remplacer Macron par qui que ce soit. De faire un « coup d’Etat ». C’est au contraire la seule façon de l’éviter. Nous devons nous reconstituer à temps, avant de nous effondrer ou voir, par un(e) apprenti dictateur, notre destin volé.

      Toute alternative - dissolution sèche, grand débat, réinauguration via les européennes, etc - ne fera qu’augmenter ces divisions, accroître le sentiment de trahison, renforcer les extrêmes et la factiosité. Macron ne peut plus réconcilier. Il doit partir avant de nous effondrer. "
      Juan Branco

      https://twitter.com/anatolium