• Une fourmi de 18 mètres : la politique migratoire de l’UE - Variances
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    Les immigrés ne représentent qu’un peu plus de 10 % de la population européenne. S’y ajoutent moins d’un million de demandeurs d’asile. Le bruit politique et médiatique en relation avec ces personnes est sans commune mesure avec leur importance numérique. Il importe de comprendre que la relative impuissance de l’UE en matière migratoire résulte de deux faits majeurs. Le premier est l’absence de politique communautaire en la matière. En effet les Etats considèrent comme essentielle toute prérogative liée à la citoyenneté. Il en résulte, second fait, une grande diversité des politiques migratoires dans les Etats membres. Cependant des mécanismes de coordination et d’incitation à la convergence de ces politiques ont été mis en place, ainsi qu’à l’épreuve, lors de crises récentes.

    UN RÉSIDENT DE L’UE SUR NEUF N’EST PAS NÉ DANS SON PAYS DE RÉSIDENCE
    L’UE comptait au 1er janvier 2017 (dernières données publiés par Eurostat) 512 millions d’habitants dont 57 millions sont des immigrés au sens « international » du terme (il s’agit de résidents nés dans un autre pays que celui de résidence), soit 11 %. Parmi ces immigrés, 37 millions sont nés dans un pays hors Union européenne à 28 (UE 28), soit 7 %. Ces moyennes ne rendent pas compte de l’extrême diversité des situations par pays. Le Luxembourg compte 45 % d’immigrés, la Pologne 1,7 % (et la France 12 %). La Suède compte 12 % d’immigrés non communautaires, la Slovaquie 0,6 % (et la France 8 %). Environ deux tiers des immigrés sont non communautaires, cette part étant sensiblement plus importante en France et aux Pays-Bas, moins importante en Belgique et en Autriche.

    Description intéressante (cf. les nombres ci-dessus), conclusion à l’eau tiède

    La « politique migratoire de l’UE » n’existe pas,…
    … mais on la rencontre fréquemment.

    (assemblage de deux inter-titres consécutifs)