Dernière page du n°173 de @cqfd un article de Tiphaine Guéret, illustré par Kalem.
Le service public vous soutient – Quand Pôle emploi fricote avec l’industrie du sexe > Lorsque l’État décide de passer un coup de rabot sur les chiffres du chômage, il ne fait pas dans la dentelle. Et autorise même #Pôle_emploi à dénicher des recruteurs dans les salons de massages érotiques et autres bars à hôtesses. Une façon comme une autre de s’attaquer au chômage de masse.
▻http://cqfd-journal.org/Quand-Pole-emploi-fricote-avec-l
Avec un renvoi vers un entretien de morgane Merteuil (2014) dans la revue Vacarme @vacarme
▻https://vacarme.org/article2599.html#nh2-2
On a accusé le #Strass de faire le jeu du libéralisme en étant contre l’abolition de la prostitution, de participer à une réification des corps et des désirs …
C’est complètement idiot de croire que dans une société capitaliste néo-libérale, il y aurait des sphères qui pourraient lui échapper. Les relations sexuelles ont une valeur d’échange, elles participent directement des flux du capitalisme, et il faut le prendre en compte. Lutter contre ne passe pas par un décret ou une déclaration. Finalement, c’est refuser de le prendre en compte qui fait le jeu du libéralisme. Notre but est d’insérer les travailleurs du sexe dans le cadre de la législation, afin d’assurer la même protection à tous les travailleurs. Par exemple, il est très difficile pour une travailleuse du sexe de trouver un logement parce que son propriétaire sera considéré par la loi comme un proxénète. Donc elle se tournera vers le marché clandestin, et là c’est le libéralisme le plus fou qui règne. La question n’est pas morale, elle est économique.
Conclusion du papier de T.Guéret dans ce n° 173 de CQFD ( en vente partout )
Au regard du durcissement des mesures qui visent les chômeurs, le fait que Pôle emploi intègre à son panel d’offres celles qui proviennent de l’industrie du sexe a de quoi inquiéter. Un dilemme de plus pour ces chômeurs et chômeuses : se désaper ou être radié·e ?
@tradfem
#industrie_du_sexe