Simplicissimus

ou comment parler des gilets jaunes sans les gilets jaunes ?

C’était frappant, en effet, à cette deuxième conférence, contrairement à la première où Florence Aubenas par son (remarquable) témoignage avait non pas donné la parole directement, mais permis une présence indirecte de qualité.

Pour G. Duval, je me suis marré, parce que le matin même, j’échangeais une relation qui, en résumé, veut un transfert du pouvoir décisionnel du national au régional, et organise un mouvement régional dans ce but, mais qui rejette violemment les GJ avec les arguments usuels. Et je commentais sa conception du mouvement en la traitant de « léniniste »… Et j’ajoutais, « comme Macron, au fond »…

Et pour le point de vue policier, je n’étais certes pas d’accord avec tout ce qu’il a dit, mais ce qu’il disait indique clairement que ça secoue pas mal dans la police.

Et qu’à beaucoup de niveaux sévissent des incompétents, aux premiers rangs desquels le ministre, et qu’une partie de la base s’agace de constater que les responsables n’ont pas à subir les conséquences de leur incompétence (avec, p. ex. des « promotions » à Limoges – c’était en 1914 – ou, plus récemment des mutations à Hazebrouck…)