• Le sauvetage maritime espagnol autorisé à débarquer les migrants au #Maroc

    Le Maroc et l’Espagne ont signé un nouvel #accord pour gérer les flux migratoires. Le #sauvetage maritime espagnol, le #Salvamento_Marítimo, est désormais autorisé à débarquer une partie des migrants sauvés dans la Méditerranée au Maroc, rapporte le journal espagnol El País qui cite trois sources gouvernementales et souligne “une stratégie inédite”.

    “Cette mesure est due à la volonté de l’exécutif de réduire la pression migratoire à un moment où les arrivées irrégulières paient pour la course électorale”, souligne le quotidien. Elle concernera les migrants sauvés par le Salvamento Marítimo lorsque celui-ci sera aidé par les gardes-côtes marocains “dans leur zone de responsabilité et tant que le port le plus proche n’est pas espagnol”.

    La décision devrait être appliquée immédiatement, même si elle reste soumise aux résultats attendus suite aux élections législatives anticipées le 28 avril.

    Qu’arrivera-t-il aux migrants une fois revenus sur le sol marocain ? “Parmi les candidats à renvoyer au Maroc, il y aura des profils vulnérables en tant que demandeurs d’asile”, rappelle El País.
    Les gardes-côtes marocains n’interviennent pas toujours

    Ce nouvel accord prévoit également de renforcer l’action des gardes-côtes marocains qui, en 2017, n’ont participé qu’à 17% des sauvetages coordonnés entre le Maroc et l’Espagne, ajoute le quotidien espagnol. “La plainte de l’équipage du Salvamento Marítimo est récurrente en raison de l’inaction de leurs homologues marocains. ‘Il nous est déjà arrivé que le Maroc nous informe qu’il va se porter à la rescousse et que personne ne se présente après. Sa décision dépend des jours’”, a affirmé un membre de l’équipage sous couvert d’anonymat.

    Pour motiver le Maroc, l’Espagne devrait lui envoyer “deux bateaux rapides”, similaires à ceux utilisés chez elle, pour un coût avoisinant les deux millions d’euros. L’Espagne paiera-t-elle de sa poche ou le Maroc va-t-il utiliser l’aide offerte par l’Union européenne et réclamée récemment par son voisin à Bruxelles ?

    La coopération entre les deux pays s’est renforcée depuis l’arrivée du nouveau chef du gouvernement, Pedro Sánchez, qui a pour objectif de réduire de moitié le nombre d’entrées de migrants en Espagne. Le pays européen est devenu la principale porte d’entrée des migrants. Plus de la moitié de ceux qui sont arrivés sur le sol européen en 2018 sont entrés par l’Espagne (49.013). 566 personnes sont mortes en tentant de rejoindre le pays par la Méditerranée.

    https://www.huffpostmaghreb.com/entry/le-sauvetage-maritime-espagnol-autorise-a-debarquer-les-migrants-au
    #externalisation #asile #migrations #réfugiés
    #plateformes_de_désembarquement #disembarkation_paltforms #plateformes_de_débarquement #regional_disembarkation_platforms #Espagne #Méditerranée

    • Information démentie par le gouvernement marocain:

      Dementi von marokkanischer Regierung: Es gibt kein Push-Back-Abkommen mit Spanien

      Der Pressesprecher der marokkanischen Regierung Mustafa Jalfi hat auf einer heutigen regierungsoffiziellen Pressekonferenz dementiert, dass es ein marokkanisch-spanisches Übereinkommen zur Anlandung geretteter Boat-people durch die spanische Seenotrettung „Salvamento Marítimo“ in marokkanischen Häfen gibt. Das hatte die spanische Tageszeitung „El País“ heute berichtet. Die Nachricht war auch in internationalen Medien mit Erstaunen und Skepsis aufgenommen, da ein solches Abkommen einen regierungsoffiziellen Bruch des Völkerrechts darstellen würde. EU-Staaten haben in den vergangenen Jahren die nordafrikanischen Regierungen mehrmals zu Dementis in der Flüchtlingspolitik genötigt. Mehrfach mussten sie beispielsweise betonen, dass sie keinesfalls EU-Internierungslager auf nordafrikanischem Boden dulden würden.

      https://ffm-online.org/dementi-von-marokkanischer-regierung-es-gibt-kein-push-back-abkommen-mit

    • Migration : La secrétaire d’État à la Sécurité espagnole dément le renvoi des migrants vers les côtes marocaines

      Elle confirme seulement que l’Espagne aidera le Maroc à améliorer ses capacités de sauvetage.

      Ce matin, le journal espagnol El País, rapportait qu’un accord a été signé entre le Maroc et l’Espagne pour gérer les flux migratoires. D’après le quotidien qui citait trois sources gouvernementales, l’accord autorise désormais le Salvamento Marítimo à débarquer une partie des migrants sauvés dans la Méditerranée au Maroc. Une information démentie par la secrétaire d’État à la Sécurité espagnole, Ana Botella.

      “Botella a fait ces déclarations dans le programme ‘Hoy por hoy’ de Cadena Ser”, rapporte le site Ceuta Actualidad. La secrétaire d’État y affirme que ”la seule chose qui existe est un accord avec le Maroc pour les aider à améliorer leurs capacités de sauvetage”. D’après le site d’informations, elle a insisté sur le fait que Salvamento Marítimo continuera à déplacer les migrants sauvés dans les ports espagnols.

      De la même manière, Mustapha El Khalfi, le ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile et porte-parole du gouvernement, a assuré qu’aucun accord n’a été conclu entre Rabat et Madrid permettant aux bateaux espagnols de sauvetage de migrants d’accoster dans les ports marocains, à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, ce jeudi 21 février.

      El País avait également mis l’accent sur le renforcement de l’action des gardes-côtes marocains, mettant en avant leur manque d’intervention en 2017. Le quotidien espagnol a révélé que, dans ce sens, l’Espagne prévoit de lui envoyer “deux bateaux rapides” similaires à ceux utilisés chez elle, pour un coût avoisinant les deux millions d’euros.

      https://www.huffpostmaghreb.com/entry/migration-la-secretaire-detat-a-la-securite-espagnole-dement-le-ren

      Commentaire de @isskein via la mailing-list Migreurop :

      "On peut s’inquiéter de cette précision : ”la seule chose qui existe est un accord avec le Maroc pour les aider à améliorer leurs capacités de sauvetage”. Comme l’Italie pour la Libye ?"