Reka

géographe cartographe information designer - rêveur utopiste et partageur de savoirs

  • Rubrique « relai »

    Un article très intéressant signalé par Sara Prestianni sur la liste Migreurop

    "Renforcement des contrôles à la frontière de Melilla (enclave espagnole située au nord du Maroc et refoulements illégaux de l’Espagne vers le Maroc"

    http://www.eldiario.es/zonacritica/2012/06/15/espana-y-marruecos-colaboran-para-blindar-melilla

    Le représentant du gouvernement espagnol à Melilla se félicite que le Maroc arrêtent tous les migrants qui campent dans les bois à proximité de la frontière avec Melilla (voir dénonciation de rafles massives par les associations marocaines).

    Le 8 et 9 juin 2012, 200 migrants ont essayé de franchir de façon « collective » cette frontière pour « rentrer en Europe ». Mais une fois à Melilla, ils ne sont pas vraiment en Europe, car cette enclave ne fait pas partie de Schengen... Donc les migrants ne peuvent être transférés dans la péninsule que par transfert organisé par la subdélégation du gouvernement qui en autorise qu’une poignée. Et dans la quasi totalité des cas, s’ils sont transféré, c’est pour être enfermés dans un CIE.

    Un groupe de congolais qui avaient passé des années à Melilla sont aujourd’hui enfermés dans les CIE en Espagne et risquent chaque jour l’expulsion vers leur pays (bien que ils n’aient pas vu le consul et que n’existe pas d’accord de réadmission entre le Congo et l’Espagne, et qu’à leur arrivé au Congo, ils seront emprisonnés, comme ça a été le cas pour d’autres congolais expulsés d’Espagne et de Belgique en mars.

    Refoulements illégaux : Selon les associations locales (Prodein) il semble que la police espagnole ait refoulé de manière tout à fait illégale des migrants vers le Maroc. Aucun refoulement ne peut peut avoir lieu sans que la personne ait pu être entendue et enregistrée à Melilla.