Pour Frédéric Bazille, il y a quelques petites choses conservées dans les réserves.
– Couvercles de bouillon, 1864
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La courte vie et la plus brève encore carrière de Frédéric Bazille fait que toute œuvre de sa main apparaît comme une rareté. Les Couvercles de bouillon et les Deux harengs se rattachent aux premières œuvres de l’artiste. Ces deux toiles sont connues de longue date comme des œuvres autographes datables de 1864, année des premiers pas de l’artiste à Paris. Le coloris clair des Couvercles de bouillon et les motifs floraux renvoient à la gamme de l’ Etude de nu également de 1864, conservé au musée Fabre. En 1864, Bazille, qui vient d’arriver à Paris, s’inscrit à l’atelier de Charles Gleyre, où il rencontre Monet, Sisley, Renoir. Tous ces jeunes gens ont en commun une volonté de rénover la peinture, en mettant leurs pas dans ceux de leurs grands aînés, Courbet et Manet. L’influence de ce dernier dans ces deux toiles est manifeste : la simplicité de la composition, l’exécution franche de la peinture, traitée en pleine pâte, la modestie de ces objets du quotidien, renvoient aux chefs d’œuvres de Manet, tel La Botte d’asperges. On sait que l’impressionnisme remettra à l’honneur la nature morte, genre mineur et méprisé par l’enseignement académique, pour en faire l’un des meilleurs véhicules de la modernité, ouvrant la voie à Cézanne, Braque et Picasso. La présence des Couvercles de bouillon dans la célèbre collection Jean Thuile ne surprend pas ; on connaît l’intérêt de ce collectionneur montpelliérain pour les arts de la table. Spécialiste des arts décoratifs languedociens, il est l’auteur notamment de La Céramique ancienne de Montpellier (1943).
– Rue de village, Chailly, 1865
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dont la fiche documentaire dit :
Cette toile de 1865 réalisée dans la forêt de Chailly est l’un des premiers témoignages de l’intérêt de Frédéric Bazille pour le paysage. Peinte de façon franche comme le furent les premiers paysages de Pissarro ou de Cézanne, elle manifeste son compagnonnage avec Claude Monet, rencontré à Paris dans l’atelier du peintre Charles Gleyre. En compagnie de Monet, Bazille se rend à Chailly, haut-lieu de l’Ecole de Barbizon et se livre à l’étude du paysage sur nature. Outre la présente étude, on connaît de cette période de 1865, le Paysage à Chailly de l’Art Institute of Chicago. Cette petite étude, rare et précoce, contribue au rayonnement du musée Fabre. Le musée conserve en effet un ensemble exceptionnel d’œuvres de l’artiste dont les deux petites études : Couvercles de bouillon et Deux harengs (1864) acquises par le musée Fabre en 2009.
– Un dessin préparatoire pour son grand nu allongé (1863) :
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– Une académie d’homme tout à fait, hum, académique (1863) :
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– Pour la curiosité, il y a l’uniforme de zouave que portait Bazille le jour de sa mort :
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