ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Pourquoi « gilets jaunes » et black blocs ont fini par faire cause commune
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/enquete-franceinfo-pourquoi-gilets-jaunes-et-black-blocs-ont-fini-par-f

    « Au début, je considérais leur présence comme quelque chose de très mauvais. Je les classais en tant que casseurs, mais mon avis a évolué, explique Sebastian. J’ai vu qu’ils ne s’en prenaient pas aux petits commerçants mais uniquement aux symboles du pouvoir et du capitalisme. » Même son de cloche pour Mary : "Je ne vais pas pleurer pour quelques vitrines cassées, alors que des milliers de manifestants ont été mutilés par la police. J’ai 50 ans, mais j’imagine que le gamin qui a 20 ans, sa seule envie, c’est de prendre des pavés et de tout casser, renchérit cette « gilet jaune » originaire du Morbihan. Peut-être que si j’avais eu son âge, j’aurais fait la même chose."

    Tous les « gilets jaunes » interrogés par franceinfo citent les premiers face-à-face avec la police comme un point de bascule. « Dans les manifs à Paris, j’ai vu les forces de l’ordre molester des femmes, des personnes âgées, des gens qui n’avaient rien fait. Ca m’a choqué », accuse Nicolas, un « gilet jaune » de l’Oise.

    « Le 17 novembre, beaucoup d’entre eux dialoguaient naïvement avec les CRS, criaient : ’la police avec nous’, se rappelle Anthony, militant antifasciste. Quand ils se sont rendu compte que la police n’était pas là pour les défendre, mais pour leur taper dessus, ils ont déchanté. » Christophe, un militant de 32 ans à l’origine du site mouvement17novembre.fr abonde : « Les black blocs ont l’habitude de l’opposition frontale avec la police. Les ’gilets jaunes’ pas du tout. Certains ont pété les plombs. »