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Alle die mit uns auf Kaperfahrt fahren, müssen Männer mit Bärten sein. Jan und Hein und Klaas und Pit, die haben Bärte, die haben Bärte. Jan und Hein und Klaas und Pit, die haben Bärte, die fahren mit.

  • Sécurité

    La police n’a pas pu protéger Notre-Dame de Paris. Les forces responsables pour l’effondrement de la charpente du toit et de la tour centrale de la cathédrale étaient trop importantes.

    Berlin gâche des milliards pour construire son nouvel aéroport, Paris met le feu à sa cathédrale et dépense de sommes faramineuses ensuite. A Berlin on peut se féliciter que le gâchis sert au moins à épargner à l’aéroport et à ses voyageurs le sort de l’église gothique.

    Les erreurs du passé immédiat sont si semblables qu’une cause commune est aussi évidente pour le désastre financier que pour l’incendie. Au lieu de faire exécuter les travaux de construction par un spécialiste expérimenté, une association traditionnelle d’artisans du type Dombauhütte ou un constructeur d’aéroport expérimenté, on préfère les appels d’offres par lot prétendument minimisant les coûts en choisissant le soumissionnaire le moins cher.

    Cette entreprise de construction peut être aussi compétente techniquement qu’elle l’est, mais la pression sur les prix l’oblige à employer des sous-traitants bon marché ou des travailleurs peu qualifiés. Si l’on ajoute les sous-sous-entreprises et la confusion linguistique babylonienne sur le chantier de construction, la production de défauts et d’erreurs devient l’occupation principale des ouvriers. On pourrait aussi dire, cela fait l’esprit néolibéral.

    Le chantier devient si complexe qu’il ne peut plus être contrôlé. C’est ce qu’attestent à Berlin les allées et venues de divers directeurs de la construction et les salaires impayés des ouvriers du bâtiment d’Europe de l’Est.

    Le chantier de l’aéroport de Berlin présente encore plus de treize mille défauts après la dernière élimination des pires dangers. Dans la charpente du toit de Notre-Dame, une seule erreur a suffi à faire s’effondrer le toit et la tour dans la tempête de feu.

    On voudrait crier « voyez, petit c’est beau, devenez plus modeste et vous obtiendrez de meilleurs résultats ». Malheureusement, ce n’est pas suffisant, car les puissants ont besoin de grandeur pour rivaliser avec d’autres grands. Fondamentalement, les décideurs n’ont pas d’autre choix que de continuer comme avant, car ils considèrent les vraies solutions comme de la faiblesse, le signe avant-coureur de leur propre chute.

    C’est à nous, les nombreux, les quatre-vingt-dix-neuf pour cent, de revendiquer qu’on arrête les abus et qu’on change de cap et de nous défendre contre tous ceux qui veulent faire taire l’appel.

    Nous ne voulons pas de nouvel aeroport qui nous rendrait encore plus malades à cause de la pollution et du bruit. Nous ne voulons pas d’un travail qui nous force à faire des erreurs, parce qu’il ne peut être fait avec soin. Nous voulons une cathédrale dont nous pouvons être fiers, parce que sur notre ordre nos camarades l’ont construite avec soin.

    Nous ne voulons pas d’un don de milliardaires qui s’en feraient un monument, que ce soit comme cathédrale de Paris ou comme château de Berlin. Qu’ils restent collés à terre et qu’ils payent des impôts pour que nous puissions tous nous offrir un toit, des aliments sains et, le moment venu, de nouvelles dents.

    Il est á nous de prendre en mains notre sécurité.

    #Paris #Berlin #catastrophe #capitalisme