Reka

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  • Le tabou de la traite arabo-musulmane des Africains : 14 siècles d’esclavage et 17 millions de victimes | Epoch Times
    https://m.epochtimes.fr/le-tabou-de-la-traite-arabo-musulmane-des-africains-14-siecles-desclava

    La traite des Noirs par les Arabes commença en 652 après J.-C., lorsque le général Abdallah ben Sayd imposa à Khalidurat, souverain du royaume de Nubie – un territoire situé entre le sud de l’Égypte et le nord du Soudan d’aujourd’hui –, la livraison de plus de 300 esclaves par an à travers la mise en place d’un traité appelé bakht.

    Dès lors, le commerce des esclaves noirs ne cessa de s’amplifier, gagnant une large part de l’Afrique. Il finira par s’étendre de la côte ouest du continent jusqu’à l’océan Indien, en passant par la mer Rouge.

    Un système de traite à grande échelle

    Bien qu’il soit difficile de donner des chiffres précis quant au nombre des victimes de ce sinistre trafic, plusieurs chercheurs comme Salah Trabelsi, Tidiane N’Diaye ou Malek Chebel, s’appuyant sur des documents d’époque ainsi que les travaux plus récents d’historiens comme Ralph Austen et Paul Bairoch, estiment que le nombre d’esclaves noirs concernés par la traite arabo-musulmane – également appelée traite trans-saharienne et orientale – serait compris en 15 et 17 millions.

    Sans compter les victimes collatérales tuées dans les combats pendant les rapts, et les captifs blessés ou jugés trop faibles pour être déportés qui étaient exécutés sur place.

    Selon Tidiane N’Diaye – anthropologue et écrivain franco-sénégalais, spécialiste des civilisations africaines et auteur du livre Le génocide voilé qui s’intéresse à la traite trans-saharienne et orientale –, pour une personne déportée, trois ou quatre autres étaient tuées.

    #esclavage

    • Il faudrait peut-être ne plus utiliser le mot « tabou » pour des choses connues de longue date. Aussi loin que je m’en souvienne, tous les bouquins traitant de la traite consacraient au moins un petit chapitre à la traite arabe (même si elle était souvent moins fouillée).
      Même la traite africaine n’est pas « tabou » pour les mêmes raisons.