Trois journalistes convoqués par la DGSI pour avoir détaillé l’usage d’#armes françaises au #Yémen
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Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour « compromission du #secret_défense nationale » après la transmission au média en ligne Disclose d’une note classée « #confidentiel-défense » évoquant l’utilisation d’armes françaises au Yémen, a appris l’Agence France-Presse (AFP), mercredi 24 avril, de sources concordantes.
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Les trois journalistes convoqués par la #DGSI sont les deux fondateurs de #Disclose, Mathias Destal et Geoffrey Livolsi, ainsi que Benoît Collombat, de la cellule investigation de Radio France. Pour M. Livolsi, « cette enquête judiciaire n’a qu’un seul objectif : connaître les #sources qui nous ont permis de faire notre travail ». « C’est une #atteinte à la #liberté_de_la_presse et à la #protection_des_sources des #journalistes », a-t-il ajouté. « Nous serons très fermes sur la protection des sources de nos journalistes », a réagi l’avocate de Disclose, Me Virginie Marquet.
Pour Cécile Coudriou, présidente d’Amnesty International France, Paris « se cache trop derrière ce secret-défense. La transparence devrait être enfin de mise. » « Disclose a montré des preuves irréfutables (…) qui établissent qu’il y a bel et bien une complicité indirecte avec des crimes de guerre. L’argument du secret-défense ne peut plus suffire, a-t-elle déclaré à l’agence Reuters. Nous sommes pour la protection des lanceurs d’alerte quand l’intérêt général est en cause, et là, c’est largement le cas. »