enuncombatdouteux

NI ACTUALITÉS NI COMMENTAIRES, ..... DU COPIER-COLLER ET DES LIENS... Un blog de « curation de contenu » : 82 LIVRES , 171 TEXTES et 34 DOCUMENTAIRES :

  • Chine : Recours à une application pour la surveillance de masse au Xinjiang
    https://www.hrw.org/fr/news/2019/05/01/chine-recours-une-application-pour-la-surveillance-de-masse-au-xinjiang

    La technique de « rétro-ingénierie » employée par Human Rights Watch a révélé les stratégies de profilage extrême utilisées par la police dans cette région

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=gEr9HYf8jG4

    Les autorités chinoises se servent d’une application mobile pour se livrer à une surveillance massive illégale et à la détention arbitraire de musulmans dans la région du Xinjiang, dans l’ouest du pays, selon un nouveau rapport de Human Right Watch publié aujourd’hui.

    « Pour la première fois, nos recherches démontrent que la police du Xinjiang recueille illégalement des informations sur des habitants même quand leurs activités sont tout à fait légales, afin de prendre des mesures contre certains d’entre eux », a déclaré Maya Wang, chercheuse senior sur la Chine auprès de la division Asie de Human Rights Watch. « Le gouvernement chinois surveille tous les aspects de la vie des habitants du Xinjiang, repère ceux dont le comportement lui semble suspect, et les guette de manière encore plus intense. »

    Au Xinjiang, les faits et gestes de tout un chacun sont scrutés par la plateforme IJOP. Elle surveille les mouvements de personnes en localisant leurs téléphones, véhicules et cartes d’identité. Elle surveille les consommations d’électricité et de carburant des habitants. Human Rights Watch a constaté que ce système et certains des points de contrôle dans la région sont synchronisés pour former une série de clôtures invisibles ou virtuelles. La liberté de circulation des personnes est limitée à divers degrés en fonction du degré de menace déterminé par les autorités grâce aux paramètres de l’application.

    Une semaine après la fin de sa détention arbitraire, un ancien résident du Xinjiang a déclaré à Human Rights Watch : « Je suis entré dans un centre commercial et une alarme orange s’est déclenchée. » La police est arrivée et l’a conduit au poste. « Je leur ai dit : “J’étais dans un centre de détention et vous m’avez remis en liberté parce que j’étais innocent” ».… La police m’a rétorqué : « Ne vous présentez pas dans des lieux publics » … J’ai dit : « Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Rester à la maison ? » Il m’a répondu : « Oui, c’est préférable, non ? »