AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • Jaime Semprun, Le fantôme de la théorie, 2003 « Et vous n’avez encore rien vu…
    http://sniadecki.wordpress.com/2012/07/06/semprun-fantome-fr

    Je voudrais exposer ici les raisons pour lesquelles divers essais récents de « théorie radicale » me semblent avoir quelque chose d’irréel, voire de creux, en tout cas de fantomatique, au sens où il y manque, selon moi, ce qui était la chair et le sang, le nerf si l’on préfère, bref la vie des théories révolutionnaires de la société. Cela m’amènera évidemment à dire un peu ce qu’est, ou plutôt ce qu’était, la théorie révolutionnaire, du temps où une telle chose existait ; et pourquoi je pense que ce n’est plus le cas.

    suivi de Notes sur le Manifeste contre le travail du groupe Krisis

    Ces deux textes figuraient dans le n°4 de la revue de Nouvelles de nulle part (septembre 2003) ; ils ont été republiés en annexe du livre de Réné Riesel et Jaime Semprun, Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable , éd. de l’Encyclopédie des Nuisances, 2008. Il faut signaler qu’ils succitèrent, l’un une lettre d’Anselm Jappe, publiée avec la réponse de Jaime Semprun dans le n°5 de la revue Nouvelles de nulle part (avril 2004), l’autre une mise au point de Norbert Trenkle, au nom du groupe Krisis, intitulée Critique du travail et émancipation, réplique aux critiques du “Manifeste contre le travail” dans la revue Krisis n°28, septembre 2004.