Tradfem

La collective TRADFEM est née en 2013 autour de plusieurs projets de traductions, en particulier le texte d’Andrea Dworkin « Je veux une trêve de 24 heures durant laquelle il n’y aura pas de viol ». Ce texte a été travaillé par un petit groupe de gens qui ont alors souhaité prolonger cette collaboration. Celle-ci s’est ensuite étendue avec l’arrivée de nouvelles personnes. Aujourd’hui (2016), la collective rassemble une dizaine de membres, qui ne sont pas nécessairement des professionnel.le.s de la traduction et qui s’y investissent selon leurs possibilités respectives. TRADFEM est mixte avec des personnes vivant en France, au Québec, en Espagne et en Allemagne.

  • #Lara_Salvatierra : Andrea Dworkin et l’amour des femmes
    http://tradfem.wordpress.com/2019/06/29/andrea-dworkin-et-lamour-des-femmes

    Parler de féminisme radical, c’est parler d’Andrea Dworkin. Sa brillante analyse de la déshumanisation des femmes dans le système prostitutionnel a jeté les bases idéologiques et sociales d’autres études sur les femmes par le mouvement féministe.

    Née dans le New Jersey le 26 septembre 1946 dans une famille pauvre, Andrea a su faire face aux vicissitudes de la vie jusqu’à sa mort le 9 avril 2005.

    Écrivaine et militante, elle a publié de nombreux ouvrages, dont beaucoup sur l’analyse de la prostitution et la façon dont elle déshumanise les femmes. Sa principale passion était l’écriture ; elle pensait que c’était une forme artistique et l’expression démocratique de la communication, car elle implique un positionnement politique.

    Et dès le début, Andrea a pris position. Son analyse se concentre sur le fait qu’en raison de l’oppression systémique que nous, les femmes, subissons au sein de sociétés machistes, nous avons perdu notre autonomie comme personnes.

    Entremetteurs, proxénètes et prostitueurs considèrent les femmes comme de simples objets à posséder pour la réalisation de fantasmes sexuels, des fantasmes qui, au sein de la société, sont vus comme tout à fait normaux car ils ont été accordés au désir des hommes d’accéder au corps des femmes par l’argent, une catégorie de transaction qui s’intègre parfaitement dans le modèle économique et qui cesse donc d’être un désir de service.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://mujeresenlucha.es/2019/04/09/andrea-dworkin-y-el-amor-por-las-mujeres

    #féminisme_radical #andrea_dworkin #prostitution #domination_masculine