vazy

L’espace d’un instant, et inversement.

  • « Brigande ! », Marion du Faouët. N°898 - Radio Univers
    http://www.radio-univers.com/brigande-marion-du-faouet-n898

    Après une dernière tentative d’évasion ratée, elle fut exécutée le 2 août 1755, à l’âge de trente-huit ans. » écrit Brice Evain – La seconde vie de Marion du Faouët.

    Ce qui fera d’elle une figure emblématique bretonne, haute en couleur, qui alimente encore aujourd’hui l’imaginaire, c’est qu’à une époque de misère et de famine, elle redistribuait aux pauvres ce qu’elles volaient aux riches – ce qu’omet de dire l’auteur du texte ci-dessus qui s’en prend au mythe sur la base de rapports de police.

    Sans quoi comment des complaintes et des récits de l’époque auraient pu contribué à entretenir sa légende si longtemps ? Comme brigande de l’époque moderne : audacieuse, courageuse, généreuse et séduisante. Très rusée et foncièrement fine – d’où son surnom en breton : Marie Finefont. Connue pour ses cheveux roux qui plus est.

    « Bandit social en jupons » comme aiment à la présenter la dessinatrice Laëtitia Rouxel et le scénariste Roland Michon dans leur BD « Brigande ! », Marion du Faouët, à la fois icône féministe et aventurière au grand cœur, a ainsi fait l’objet d’une recherche documentaire par les auteurs, qui retrace scrupuleusement ses aventures jusqu’à sa mort en 1755 sur la potence de Quimper.

    Ceci dans la foulée de leur précédent livre « Des graines sous la neige ». Qui parlait de Nathalie Lemel, une communarde d’origine brestoise.