• En finir avec le #journalisme
    http://atelier.mediaslibres.lautre.net/En-finir-avec-le-journalisme.html

    Plutôt que de s’arrêter à une critique globale des médias et du pouvoir des élites du journalisme, c’est bien à une critique radicale de la fonction même de journaliste qu’il faut s’intéresser. Aussi, au lieu de vouloir faire du journalisme autrement, ne serait-il pas préférable de faire de l’information, mais sans journalistes ?

    (…)

    On admet généralement que ce n’est pas le journalisme en tant que tel qui pose problème mais la manière dont il est pratiqué dans la presse marchande. Le journalisme serait neutre, seul son usage serait problématique. Quand il est « indépendant » ou « engagé », le journalisme serait un bon outil. Un moyen d’accéder à une connaissance critique et un puissant vecteur d’indignation. Or, il s’avère en fait que c’est le journalisme en tant que tel, dans sa forme moderne apparue à l’ère industrielle, qui pose problème : en tant que régime de construction de la réalité et de confiscation de la parole par des intermédiaires autorisés.

    • L’auteur de cet article a trop consommé de mass-medias. ça lui a ramolli le cerveau : il n’arrive pas à imaginer qu’un autre journalisme est possible. Il associe donc le journalisme au modèle dominant.

      Le rôle du « journaliste n’est pas seulement de délivrer de l’information brute. Mais de la mettre en, forme pour qu’elle soit lue par des acteurs qui ne sont a priori pas concernés par celle-ci. Cela prend du temps. C’est un métier.

      S’il poussait son raisonnement un peu plus loin, Zenoone parlerai de #division_sociale_du_travail , mais il s’arrête dans l’expectative du journalisme tant critiqué.

      Dernière remarque : » les journalistes sont contraints d’afficher une neutralité ". Il a vu ça où, l’auteur ? dans #l'Huma communiste ? dans #Libé socialiste ? dans Le "Figaro UMPiste ? dans #Les_Echos Libéral ? dans #La_Croix catholique. Le seul exemple qui pourrait coller à la recherche de la neutralité pourrait être #Le_Monde. Mais on a vu son lectorat fondre lorsqu’il s’est éloigné de sa ligne trotsko balladurienne (entendez par là l’ex-faculté de ce journal à ouvrir ses colonnes à des rédacteurs de tous horizons) pour se complaire dans un méandre dans sa démagogie centriste. Je n’aborde même pas la galaxie de site web indépendants tant il me semble que le journalisme d’opinion est développé en France . Encore faut-il la lire et lui donner la place qu’elle mérite.

      Après, on peut parler des #journaux_gratuits ou des #journaux_régionaux. Mais à ce niveau là, peut-on encore parler de journalisme ? N’est-ce pas l’absence de #journalisme caractérisant notre époque qu’il faudrait critiquer ?

    • La thèse défendue dans cet article réside dans la conception du journalisme comme « régime de construction de la réalité et de confiscation de la parole par des intermédiaires autorisés », justement ce que tu défends comme si cela ne devait jamais être questionné (la mise en forme de l’information brute par des professionnels). Sur le reste, la conclusion répond très bien à tes critiques il me semble.

    • On a du mal à vous suivre. Quel journalisme imaginez-vous ? Le journalisme d’origine donnait les nouvelles du jour dont les « faits-divers ».
      Les opinions de chacun manquent curieusement d’originalité, même si chacun semble y tenir comme à la prunelle de ses yeux.
      « Ce ne sont pas vos opinions qui comptent mais ce qu’elles font de vous, » disait l’autre.