Les APL, que perçoivent quelque trois millions de personnes (sur un total de 6,5 millions qui touchent des aides au logement, tous types confondus) ne seront bientôt plus calculées sur les revenus d’il y a deux ans mais sur ceux de l’année en cours et seront actualisées tous les trimestres. Une mesure qui devrait générer « entre 900 millions et un peu plus d’un milliard d’euros », à en croire le ministre du Logement Julien Denormandie. Conséquence : plus d’un million d’allocataires verraient leur APL diminuer, selon la Caisse nationale des allocations familiales. La perte moyenne s’élèverait à 1000 euros par an, soit un peu plus de 80 euros par mois. Pour le ministre du Logement, cette réforme est « juste, équitable et logique ».