L.L. de Mars

Créations artistiques et critiques, spectre large et désordonné

  • Ok, je plie aussi ; le fil sur lequel de nombreux échanges, à la suite d’un post sur Stallman, avaient dérivé sur le tagage de Madmeg a été bel bien effacé, c’est à dire avec lui les traces de cette conflictualité politique nécessaire pour avancer.

    Evidemment, ça s’est barré en sucettes, et la conséquence a été le départ de Philippe De Jonckheere. Cet effaçage, qui va réécrire l’histoire (puisqu’aura disparu également mon mot sur les essentialisations outrancières qu’implique le tagage à la terreur de cette imbécile malfaisante, obsédée par le pouvoir, de MadMeg, lors d’un de ses mémorables décomptes de corps parfaitement hors-sujet et bourré de points aveugles politiques sur un sommaire de revue qu’elle n’a jamais lue) va être la raison de mon propre départ. Je laisse le compte pour le travail fait qui y est encore consultable, et je coupe tout le reste, notifications surtout.
    C’est donc mon dernier mot ici, et je laisse ce message pour qu’il soit au moins inscrit une fois que quelqu’un n’est pas dupe de la brutalité permanente de ces tags à la con et des methodes désastreuses de MadMeg.
    Les tags de MadMeg, les méthodes de MadMeg, l’incarnation désopilante si elle n’était aussi mortifère DU féminisme (en fait de sa version différentialiste étriquée la plus néfaste, impensante, infertile, désespérante, comptable) c’est le point aveugle de Seenthis, sa zone de folie douce, de mortification générale, et d’acceptation de trucs qu’on n’accepterait jamais de personne d’autre.

    j’en ai ma claque de ces conneries, le travail féministe de la MG (dont nous sortons de trois jours de travail passionnant avec de quoi bosser pour longtemps) serait intégralement foutu à feu et à sang avec des positions de pouvoir aussi hostiles et aussi folles, aussi prédatrice et centralisantes ; MadMeg est une foutue plaie au pied qui fait boiter le féminisme à un tel point d’un seul côté qu’il tournerait en rond jusqu’à la mort si elle était représentative de quoique ce soit.
    Voilà ce que ça peut donner, la méthode :
    https://seenthis.net/messages/797268
    se faire traiter de nazi - de « masculiniste », c’est à dire la version nazillonne de la position misogyne incarnée en programme - sous une critique de dessin de presse définitivement non genrée, puisque je traite n’importe quel dessin de presse depuis vingt an de la même façon - ça ne choque PERSONNE. Normal. Tout va bien. J’ai essayé de répondre sur un ton calme et léger avec la cible de Graham - alors que n’importe quand, dans la vraie vie, si on va dans les zones de la calomnie sur fond de fascisme, c’est ma main dans la gueule sans détour ou l’équivalent écrit - ceci par considération pour le cadre seenthis. Au singe, en temps normal, je ne parle que la langue du singe : selon l’humeur, je montre mon cul comme un babouin ou je deviens gorille, c’est selon.
    Son désir d’incarner ici la figure de l’artiste politique tient également du même tragicomique, de la même usurpation, et je ne doute pas que mon parfait mépris pour ses pensums graphiques est pour beaucoup dans sa rage bafouillante continue à mon égard. J’en tirerais une certaine vanité si, dans mon cadre de vie, dans mon monde, elle existait vraiment. Mais j’ai l’orgueil de me choisir des adversaires moins miteux et elle n’existe nulle part ailleurs qu’ici. Tant mieux, je n’aurai plus aucune chance d’entendre parler d’elle de toute ma vie, ce sera un poil chatouillant ma narine bienheureusement arraché. Le seul truc qui me désole est qu’il m’aura fallu, au bout de tant d’années, tout de même, consacré plus de deux lignes à cette nuisible.
    Qu’elle continue donc à gratter laborieusement ses pompières allégories ridicules sur papier, qui seront sans doute les dernières du monde à inscrire sous chaque instance convoquée, sous chaque personnage, sous chaque représentation, son petit nom pour qu’on soit bien sûr de comprendre où penser, de savoir qui est qui, qu’est-ce qui représente quoi, sous les yeux complaisants de tous : comme s’il suffisait d’être du même bord politique (supposé) pour abdiquer toute exigence poétique, intellectuelle, esthétique.

    Je me casse donc aussi, j’en ai plein le cul de ces conneries ;
    qu’elle vive librement son petit régime de terreur local, et qu’aillent se faire foutre tous ceux qui sont aveugles à la volonté de pouvoir de ce phallus casqué (il faudra être le dernier des ennemis de la psychanalyse* - comme tout ce qui ne la lit pas - pour ne pas voir de position masculine dans ce corps qui bégaie à l’infini sa position féminine).

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    * lire et relire Anne Emmanuelle Berger « le grand théâtre du genre »