« Quand on joue avec la vie des gens… » Licencié, Antoine raconte sa procédure aux prud’hommes, réformés il y a deux ans par les ordonnances Macron
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Antoine, lui, a passé trois ans dans l’association qui l’employait. « Selon le barème Macron, j’aurai au maximum quatre mois de salaire, environ 9 000 euros, là où avant, c’était six mois minimum d’indemnités. » Sans compter le remboursement de la formation qu’Antoine était en train de suivre au moment du licenciement, financée sur ses fonds propres à hauteur de 10 000 euros environ.
Son avocat va donc réclamer une somme supérieure à celle imposée par le plafond des ordonnances Macron. "C’est le principe même du barème qui n’est pas concevable, selon maître David Métin, avocat au barreau de Versailles. « Le juge est enfermé dans une cour de prison », avance-t-il en faisant référence à la fourchette écrite dans la loi. Lui plaide « pratiquement tous les jours » au-delà du barème.