• Le Liban, otage du Moyen-Orient | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/083304-000-A/le-liban-otage-du-moyen-orient

    Le Hezbollah menace le fragile équilibre libanais entre ses communautés religieuses et ethniques. Retour sur l’installation au pouvoir [ah bon ?] du mouvement chiite et sur son poids politique au pays du cèdre.

    Au Liban, le Hezbollah est devenu depuis quelques décennies un acteur politique incontournable. Dans ce pays où l’équilibre et la paix entre les différentes communautés religieuses relèvent d’une alchimie complexe et incertaine depuis la fin de la guerre civile en 1990, le "Parti de Dieu" chiite, en grande partie financé par Téhéran, menace la stabilité nationale et régionale. Doté d’une milice plus puissante encore que l’armée libanaise, il pèse de plus en plus lourd dans les urnes. Grâce au jeu des alliances, le Hezbollah est devenu la première force politique du pays et dispose désormais de deux ministres au sein du gouvernement. Le Premier ministre Saad Hariri, sunnite, doit donc composer avec les velléités du chiite Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, qui se révèle être un partenaire gênant. Quand il ne menace pas dans ses discours le voisin israélien, lequel reproche au Hezbollah d’agir pour le compte de l’Iran, il s’en prend aux puissants États-Unis, dont le président Donald Trump n’a de cesse d’intimider le gouvernement de Téhéran. Les tensions internationales croissantes font pointer le risque d’une escalade militaire entre Israël et le Hezbollah, dont l’arsenal de défense continue de se renforcer.

    « État dans l’État »
    Cette enquête documentée analyse la situation géopolitique explosive du Moyen-Orient, et notamment l’habile montée en puissance du Hezbollah, un « État dans l’État » capable de paralyser les institutions étatiques. Face à l’ascension hégémonique du mouvement chiite, l’opposition s’organise. Menée par des forces issues de la société civile, elle aspire à imposer par des voies démocratiques une alternative aux conflits interreligieux qui gangrènent la région.

    En gras, les méchants (3 fois « menaces » tout de même !), en italiques, les gentils. Je sens que ce docu va être super !

    #liban #hezbollah

    • On apprend des choses mais on sent bien que c’est un documentaire allemand. Il est intéressant parce qu’il est construit en reproduisant exactement le récit de l’idéologie sioniste à laquelle est exposé le public allemand au quotidien. Si on veut se faire une idée de ce que pensent l’Allemand bien informé et toute la classe politique de la situation au Liban et du rôle d’Israël ce film fait bien l’affaire.

      Juste un exemple : Le film raconte l’histoire des conflits armés au Liban à partir des année 1970 sans mentionner le massacre de Sabra et Chatila et la contribution aux événements par les forces israéliennes. Le rôle de l’état hébreux est présenté dans le film comme celui d’un pays qui ne cherche qu’à protéger sa population contre les agressions de l’Hezbollah.

      Le danger que constitue l’Hezbollah pour la paix et le développement de toute la région est le message central du film. Depuis l’abandon des actes de guerre par le Fatah et l’OLP on avait besoin d’un nouveau croque-mitaine et c’est l’Hezbollah qui remplit toutes le conditions essentielles pour prendre la place du méchant aux yeux des Allemands.