ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Et donc tout ce beau lobbying instantanément anéanti par la réponse de Google, qui était parfaitement prévisible, puisque déjà appliquée ailleurs. Donc, comme prévu, on a encore une extension du droit d’auteur, encore une fois au profit des éditeurs et non des auteurs, et sans que le but pratique annoncé soit atteint. Ce qui me semble être le but réel de toutes ces intenses campagnes de lobbying en faveur du droit d’auteur (mais pas des auteurs) depuis 25 ans sur le Web.

    Tout comprendre au droit voisin, au centre du contentieux entre Google et les médias
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/10/23/qu-est-ce-que-le-droit-voisin-au-centre-d-un-conflit-entre-les-medias-et-goo

    Pour se mettre en conformité avec cette réforme, Google a présenté le mois dernier les nouvelles règles qu’il appliquera en France aux éditeurs de presse européens à compter de jeudi, et qu’il a commencé depuis quelques jours à déployer.

    Concrètement, le géant du numérique n’affichera plus d’extraits d’articles (dont le titre, le chapô et le début du texte de l’article) ni de photos et aperçus de vidéos, dans les résultats de son moteur de recherche ainsi que dans son service Google actualités, sauf si les éditeurs l’autorisent à le faire gratuitement.

    Si les éditeurs refusent l’utilisation gratuite de ces extraits, Google continuera de référencer leurs infos, mais sous une forme beaucoup plus austère qu’actuellement (un simple titre et un lien).