ValK.

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  • #ViolencesJudiciaires #FreeAnto / Interview d’Antonin Bernanos :
    « Une volonté de cibler des personnes, de faire des exemples, pour faire peur aux gens qui luttent »

    | NPA - https://npa2009.org/actualite/politique/antonin-bernanos-une-volonte-de-cibler-des-personnes-de-faire-des-exemples-

    Absolument rien ne va dans cette histoire d’acharnement judiciaire flagrant, mais alors ça ... une "obligation de soins psychiatriques" ?!!!

    Et par ailleurs, dernier point, dans mon contrôle judiciaire il y a une obligation de soins et de suivi psychiatrique. Je vais devoir me soigner, avec obligation de médicamentation si on me l’impose, et obligation de soins psychiatriques, comme si l’engagement des gens et leur investissement dans les luttes étaient liés à des problèmes psys, et n’étaient pas une réponse politique à un ordre social injuste…

    Donc finalement en reprenant le dossier on comprend les raisons de l’acharnement contre moi, un acharnement qui, je tiens à le dire, n’est pas nouveau et ne me concerne pas que moi, mais plein d’acteurs du mouvement social. On le voit par exemple avec Assa Traoré qui est poursuivie pour des motifs qui n’auraient jamais été utilisés contre d’autres avant. Il y a une volonté de cibler des personnes, de faire des exemples, en espérant que ça fera peur aux gens qui luttent, que ça permettra de stopper les contestations, de freiner les mobilisations sociales.

    • #Soutien à #Antonin_Bernanos et aux militant.e.s antifascistes inculpé.e.s
      https://www.lepotcommun.fr/pot/mz9rjmn6

      Le 18 avril 2019, une confrontation a opposé des militant.e.s antifascistes aux fascistes de Génération Identitaire, des Zouaves Paris et de la Milice Paris. Expulsés de la rue, les fascistes ont porté plainte, ce qui a conduit à la mise en examen de militants antifascistes et à l’incarcération de l’un d’entre eux, Antonin Bernanos.

      Pendant plus de six mois, Antonin a subi un véritable acharnement judiciaire de la part de l’institution judiciaire et de l’administration pénitentiaire. Malgré l’absence totale d’éléments à charge contre lui, Antonin a été maintenu en détention par les appels systématiques du parquet de Paris pour contrer les ordonnances de mise en liberté prononcées à plusieurs reprises par la justice.

      Le 24 octobre, le juge des libertés et de la détention, Charles Prats, a ordonné la libération provisoire d’Antonin, dans un contexte où l’instruction était bien incapable d’apporter le moindre élément nouveau, du fait de l’incompétence prononcée de la juge d’instruction et du vide flagrant de ce dossier. Charles Prats, magistrat dont les positions réactionnaires et la haine des antifascistes ont été révélées dans la presse, a conditionné, entre autre, la libération d’Antonin :

      - au cautionnement du montant délirant de 10 000 €, fait rare en dehors des affaires de droit financier, assumé à demi-mot comme une volonté d’attaquer les diverses formes de solidarité et de dons qui se sont exprimés durant la campagne de soutien de ces derniers mois.
      - à une assignation à résidence loin de la région parisienne où Antonin et ses proches résident et où il suit ses études.
      - à une interdiction de manifestation alors même que l’affaire pour laquelle il est mis en cause ne s’inscrit aucunement dans le cadre d’une manifestation.
      - à une obligation de « soins psychiatriques » qui est une vieille manière d’individualiser la lutte sociale et de lui assigner un caractère pathologique.

      Une fois de plus, les antifascistes sont la cible d’un acharnement judiciaire qui s’inscrit dans la criminalisation croissante des mouvements sociaux. Alors que les derniers mois ont rappelé l’importance de l’antiracisme au sein de nos combats, mobilisons-nous dans la rue et tous les espaces de lutte pour renforcer nos solidarités et nos alliances face à la répression !

      Nous en appelons aujourd’hui à votre contribution financière pour aider les antifascistes à faire face aux nombreuses dépenses qui ont déjà été faites (frais d’avocats, frais liés à la détention, frais logistiques...) et qui restent à faire jusqu’au procès.