ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Catherine Sauve (brûlée en 1417 à #Montpellier)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Sauve

    Elle est condamnée pour hérésie pour certaines de ses croyances non orthodoxes : elle nie la fonction du baptême, elle affirme que la hiérarchie catholique ne tient pas son autorité de Dieu, elle nie le rôle du purgatoire, de la confession, de la transsubstantiation et de l’adoration sacramentelle. Tout comme les cathares elle considère que tout acte sexuel est un péché7.

    Installée sur une sellette, elle répond aux inquisiteurs et une fois la sentence prononcée, Raimond Cabassa la remet au bras séculier, c’est-à-dire au bailli, pour l’exécution de la sentence. Elle est brûlée à Coldefin avant le repas. D’Aigrefeuille dans son histoire sur Montpellier7, et Alexandre Germain dans son livre qu’il écrit sur Catherine Sauve5 indiquent que cette dernière aurait été condamnée par le feu à la portalière ("portail" en patois occitan). Cet endroit étant réputé être le lieu où l’on brûlait les hérétiques et autres personnes accusées de sorcellerie, les habitants de Montpellier prirent l’usage de l’appeler « le portail de las masques » (masques, masc ou masco signifiant sorcier en patois du Languedoc)8. Ce chemin existe toujours de nos jours sous la dénomination de la rue Portalière-des-Masques ("porte des sorcières")9. Le juge des sorciers semble avoir effectivement résidé non loin de cette porte10,11.