Tradfem

La collective TRADFEM est née en 2013 autour de plusieurs projets de traductions, en particulier le texte d’Andrea Dworkin « Je veux une trêve de 24 heures durant laquelle il n’y aura pas de viol ». Ce texte a été travaillé par un petit groupe de gens qui ont alors souhaité prolonger cette collaboration. Celle-ci s’est ensuite étendue avec l’arrivée de nouvelles personnes. Aujourd’hui (2016), la collective rassemble une dizaine de membres, qui ne sont pas nécessairement des professionnel.le.s de la traduction et qui s’y investissent selon leurs possibilités respectives. TRADFEM est mixte avec des personnes vivant en France, au Québec, en Espagne et en Allemagne.

  • #Ani_O’Brien : Ce pour quoi j’ai invité #Meghan_Murphy en Nouvelle-Zélande
    https://tradfem.wordpress.com/2019/11/03/ce-pour-quoi-jai-invite-meghan-murphy-en-nouvelle-zelande-ani-obr

    Groupés derrière un bouclier de progressisme, les champions « branchés » de la politique identitaire se servent de leur bonne conscience pour dicter les places de tout un chacun dans les rapports d’oppression. Ils et elles ont inversé la célèbre hiérarchie des besoins de Maslow : l’ego y règne aujourd’hui en maître, et malheur à vous si vous pensez pouvoir contester ce nouvel ordre mondial.

    Comme Meghan Murphy, que j’accompagnerai au micro en Nouvelle-Zélande, j’ai la ferme conviction que le féminisme est un mouvement créé pour les droits et la libération des femmes et des filles. Ce n’est pas une question d’ego ou d’identité ; le féminisme, ce sont les combats que nous avons dû mener du simple fait d’être nées femmes. Il explicite les défis que nous devons encore affronter en tant que sexe, du fait d’être nées femmes.

    Meghan Murphy a été chassée du réseau social Twitter parce qu’elle avait osé énoncer ces faits évidents. Elle n’a pas été bannie pour avoir tenu des propos haineux, comme l’ont suggéré plusieurs personnes, mais pour avoir appelé « lui » une personne qui utilisait alors le pronom « Jonathan ». Jonathan a maintenant pris le nom de « Jessica » et a intenté des poursuites contre plusieurs esthéticiennes pour avoir refusé de lui faire une épilation « Brésilienne », c’est-à-dire, en termes clairs, de lui cirer les couilles. Mais ça, c’est une autre histoire.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.stuff.co.nz/opinion/116499216/awhy-i-invited-meghan-murphy-to-speak-in-new-zealand
    #identité_de_genre #féminisme #Nouvelle-Zélande #twitter #droits_des_femmes