marielle 🐢

« vivere vuol dire essere partigiani » Antonio Gramsci

  • « J’accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE de m’avoir tué »

    Aucun média mainstream ne parle ce soir de ce jeune étudiant qui s’est immolé devant un Crous à Lyon. À bout de la violence du néolibéralisme qui nous mène à l’abîme.

    En Tunisie, l’acte similaire d’un jeune vendeur fut le début d’une révolution.

    Son message qui devrait être repris par tous les médias, si le journalisme avait encore un sens.

    Jamais aucun gouvernement de la Ve n’a été aussi violent que ce à quoi le peule français est confronté aujourd’hui.

    Aidé par les médias d’oligarchie, l’enfant maudit de l’école de chicago et des cuisines de l’ENA maltraite sans raison un pays qui va bien.

    Pour ouvrir de nouveaux marchés de la dette et soumettre les insoumis !

    Le sommeil des innocents condamnent les lanceurs d’alerte.

    Et devant l’horreur, l’indifférence des classes heureuses amène la douleur.

    Le 5 décembre sera la fin ou le réveil.

    Alexis Poulin

    https://twitter.com/Poulin2012/status/1192956381076176897
    https://www.revolutionpermanente.fr/Un-etudiant-en-etat-grave-apres-s-etre-immole-J-accuse-Macron-H

    • Cet acte terrible est le symptôme le plus extrême du malaise dans la jeunesse qui s’exprime ici de façon politique ; ciblant directement, comme le dit l’étudiant lui-même dans son post facebook « un lieu politique, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et par extension le gouvernement. » Car ce sont bien en dernière instance les politiques de précarisation des gouvernement successifs qui condamnent nombre d’étudiants à des conditions de vie indignes et les plongent dans la misère matérielle et morale, parfois jusqu’à des actes aussi extrêmes.

      Être jeune en France. Après Steve, qui avait trouvé la mort pour avoir fait la fête, c’est aujourd’hui ce jeune étudiant qui se donne la mort, poussé par des conditions de vie insoutenables ; la jeunesse française traverse aujourd’hui un malaise profond qui ne peut continuer à couver plus longtemps. Car cet acte terrible a des responsables, : « J’accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE de m’avoir tué », poursuit l’étudiant dans son post. C’est un grand mouvement de révolte de la jeunesse contre ce système qui est aujourd’hui nécessaire, car ce sont les classes dominantes qui ont entrainé la mort de cet étudiant, qui conclut son post par « un dernier souhait », celui que ses camarades continuent de lutter, et pour en finir avec ce système qui pousse sa jeunesse au suicide.

      Aujourd’hui en 2019, avoir 22 ans en France, c’est crever de précarité et s’immoler par le feu. Jeunesse soulève-toi, ça ne peut plus continuer comme ça. Comme le questionne l’étudiant dans son post « Et après ces études, combien de temps devrons nous travailler, cotiser, pour une retraite décente ? Pourrons nous cotiser avec un chômage de masse ? », le 5 décembre sera le moment de marquer un coup d’arrêt à leurs réformes néolibérales, en commençant par la bataille contres les retraites pour faire reculer ce gouvernement et ses politiques meurtrières !

    • https://blogs.mediapart.fr/david-dufresne/blog/111119/anas-22-ans-simmole-par-le-feu-et-nous-regardons-ailleurs

      Par cet acte désespéré et politique, il a voulu alerter sur ses
      conditions précaires d’étudiant redoublant, privé de bourse, dans un
      système universitaire toujours plus libéralisé. Ce constat, Solidaires
      Étudiant-e-s le partage. Les études coûtent chaque année plus cher aux étudiant-e-s et nous sommes nombreuses-eux à partager ces conditions intenables. Les moyens déployés pour les étudiant-e-s sont dérisoires par rapports aux besoins et au coût de la vie : que ce soit le nombre et le montant des bourses, le prix des logements, leur trop faible nombre et leur insalubrité dans les CROUS, la restauration universitaire trop chère et sous-dimensionnée, l’inexistence d’un service de santé…

      Poursuivre des études dans un système concurrentiel, imposant une
      sélection permanente, crée des situations de stress et de surmenage dont souffrent 60% des étudiant-e-s d’après le dernier rapport de
      l’Observatoire de la Vie Etudiante. A cela, ajoutons que la moitié des
      étudiant-e-s doit cumuler les études et un travail salarié pour
      survivre.

      Ce sont les enfants des classes populaires et d’une partie des
      classes moyennes qui subissent ce système et cette précarité, ce qui a évidemment un impact sur leurs études. Cette précarité existe également pour la jeunesse non scolarisée et pour une partie croissante de la population. Elle est inacceptable, encore plus dans un pays aussi riche que le nôtre.

      Solidaires Etudiant-e-s et l’Union syndicale Solidaires
      appellent nationalement à des rassemblements sur les lieux d’études,
      devant les CROUS le mardi 12 novembre. À défaut d’antenne du CROUS, nousappellons à des rassemblements devant les préfectures et sous-préfectures.

      https://www.solidaires-etudiant.org/blog/2019/11/10/appel-a-se-rassembler-mardi-12-novembre-dans-toute-la-france