• LA PUTAIN RESPECTUEUSE | Irrédentiste !
    https://sporenda.wordpress.com/2019/10/15/la-putain-respectueuse

    Ce texte est-il extrait d’une allocution de Ludivine de la Rochère prenant la parole dans un meeting catho tradi contre la PMA ? « Je tiens la famille pour un endroit, un moment, un environnement où l’on rit et se parle et se confie plus que n’importe où ailleurs, où l’on a les mêmes victoires, les mêmes défaites ; la famille est un endroit où la race humaine semble plus belle, plus noble et fragile, élevant une communauté au-dessus de la fange… »

    Raté, en fait c’est extrait de « La Maison » le livre d’Emma Becker qui fait le buzz en ce moment.

    Le problème avec Emma Becker, c’est qu’elle n’a aucune analyse politique de la famille comme lieu de violences et d’exploitation patriarcale des femmes, ni par conséquent d’analyse du bordel en tant qu’autre lieu de cette même exploitation/oppression patriarcale des femmes, ni des rapports de force qui régissent les interactions entre les sexes, ni en général ne perçoit comment les rapports d’exploitation et de domination-soumission structurent toute la société.

    Car ces femmes qui oeuvrent « avec leur chair et leur infinie patience pour le bien des individus qui composent cette société… s’oublient elles mêmes par définition… »
    C’est dégoulinant de sentimentalité-guimauve, ce sacrifice masochiste de la prostituée qui offre son corps à des hommes qui la dégoûtent. Emma Becker, c’est Harlequin au bordel, une midinette porno qui met un petit coeur sur le i de Justine, son pseudo de « travailleuse du sexe ».
    Elle le dit à plusieurs reprises : si les prostituées sont des vraies femmes, c’est parce qu’elles sont au service des hommes–la féminité, c’est le masochisme et le servage.

    « La Maison » sert au moins à rappeler qu’être du côté de la prostitution, ce n’est ni transgressif ni révolutionnaire, c’est au contraire parfaitement conformiste et traditionaliste, c’est être complètement du côté du pouvoir.

    #prostitution #patriarcat

    • Le même texte + 2 autres sur le blog de Christine Delphy
      https://christinedelphy.wordpress.com/2019/11/08/francine-sporenda-la-putain-respectueuse-plus-deux-textes/#more-1503

      « je pense que, dans la condition même de la pute, d’une femme que l’homme paie pour la posséder, en fait dans cette espèce de vérité toute nue, il y a quelque chose qui je pense se rapporte aussi d’une façon ou d’une autre à la condition féminine, c’est-à-dire la femme dont la fonction est de servir l’homme avant tout. »

      Emma Becker dans l’émission « la Grande Librairie » du 12 septembre 2019
      https://seenthis.net/messages/806058
      #strass

    • Si la prostitution était un travail comme un autre...
      https://sporenda.wordpress.com/2019/11/03/si-la-prostitution-etait-un-travail-comme-un-autre

      – il y aurait des IUT qui feraient passer des examens et délivreraient des diplômes de prostitution, et où des professeur-es donneraient des cours de fellation, de psychologie du client, de proxénétisme etc.

      – Pôle emploi publierait des annonces de bordels et de salons de massage, et toute femme qui refuserait un tel job verrait ses indemnités de chômage réduites ou supprimées.

      – il n’y aurait pas besoin de recourir à la violence et à la traite pour recruter des personnes prostituées.

      – dans la mesure où ce sont des comportements punis par la loi, les femmes en prostitution pourraient déposer plainte contre les clients en cas de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle.

      – les femmes prostituées enregistrées légalement auraient droit à des congés payés, 35 heures par semaine, heures sups payées, mois double, etc.

      – l’entrée en prostitution ne se ferait pas à l’âge moyen de 13/14 ans : la loi interdit le travail des enfants dans toutes les professions.

      – les clients n’exigeraient pas exclusivement des femmes très jeunes et jolies : on n’engage pas un plombier ou une comptable uniquement sur la base de sa jeunesse et de son apparence physique.

      – il ne serait pas nécessaire d’accompagner les personnes voulant sortir de la prostitution par des aides financières et une prise en charge psychotraumatologique.

      – le taux de mortalité des femmes en prostitution ne serait pas 40 fois ce qu’il est pour la population ordinaire.

      – il n’y aurait pas besoin d’installer des « boutons d’urgence » dans les chambres des bordels pour que les femmes prostituées puissent donner l’alarme si un client devient violent.

      – les « syndicats de travailleur-euses du sexe » organiseraient des manifestations et des grèves contre leurs patrons, c’est-à-dire contre les propriétaires de bordels et de salons de massage et autres proxénètes. A ma connaissance, ça ne s’est jamais produit nulle part.
      Parce que ces syndicats ne défendent pas les « travailleur-euses du sexe », ils défendent la prostitution.

    • J’ai une amie qui dit souvent que si les prostitué·es partageaient le sort des femmes de ménage (même métier féminin au service des hommes), ils et elles ne manifesteraient pas avec des slogans « On aime nos clients » et déjà les appelleraient des patrons !

    • On n’est pas des maquerelles, on est des directrices d’agence
      https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/nest-pas-des-maquerelles-est-des-directrices-dagence


      https://schlaasss.bandcamp.com/track/pupute

      Ça défonce trop ta schneck comme un dauphin dans un poisson mort wallah. Viens t’enjailler le reste on s’en balec, ça va t’ambiancer un peu comme quand tu bédaves de la banane. Et tu verras même si t’as le seum ça passe crème, après tu seras trop oklm frérot-e. Et le la premier-ère qui dit qu’ils « font du bon son » je le la démonte sa gueule.

      https://schlaasss.bandcamp.com/music
      #schlaasss