• Le masculin l’emporte

    Les étudiants infirmiers, particulièrement touchés par la précarité

    Leurs origines sociales, leurs cadences de travail et le statut particulier de leur formation les exposent à des situations difficiles.

    Une odeur de transpiration et de pizza inonde le bureau des étudiants de l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) Henri-Mondor, à Créteil (Val-de-Marne). Maxime, 18 ans, est avachi sur un canapé au cuir abîmé. « Beaucoup de jeunes veulent être infirmiers parce qu’ils pensent que c’est comme dans Grey’s Anatomy [série télévisée américaine] », ironise-t-il devant les sourires approbateurs de ses copains.
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    Une étude du ministère de la santé indique que les étudiants infirmiers – ils sont 90 000 en France, dont 80 % de filles – sont en moyenne issus de catégories socioprofessionnelles plus modestes que l’ensemble des étudiants.

    Je découvre que 80% des étudiants infirmiers sont en fait des mineurs.
    Je découvre aussi Maxime, le fils spirituel de Finkielkraut, qui ironise sur les « infirmiers qui pensent que c’est comme dans Grey’s anatomy » [avec 80% de mineurs ca peu se comprendre !] et reçoit les sourire approbateurs des gros couillons de la rubrique étudiants du journal e-monde.fr

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