Comment filmer le conflit sans le montrer ?
02/12/2019 | La Grande table idées par Olivia Gesbert
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L’herbe est-elle plus verte ailleurs ? C’est la question que pose Elia Suleiman dans son dernier film, It Must Be Heaven, mention spéciale du jury au dernier Festival de Cannes, à voir en salle le 4 décembre.
Un retour en force du réalisateur palestinien qui n’avait pas réalisé de long-métrage depuis dix ans - exception faite du film Diary of a beginner qu’il a réalisé pour 7 jours à la Havane de Benicio Del Toro et Pablo Trapero en 2012-, et qui revient après des films comme Le temps qu’il reste (2009) ou Intervention divine, qui traitent notamment de l’histoire de la Palestine au prisme de l’intime et de l’histoire familiale. Ainsi Elia Souleiman cherche-t-il, ce sont ses mots, à composer des images, peut-être plus qu’à traiter du conflit israélo-palestinien.
Je considère mes films comme une espèce de documentation : je suis présent, je n’en suis pas le héros, mais l’ambiance du film vise à représenter l’époque dans laquelle nous vivons.
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